Le 19 septembre 1944: arrivée du 7th Field Hospital à proximité de la piste de décollage.

Le 7e Field traversa la Manche le 29 juin 1944, qui était relativement calme à ce moment-là, et arriva au large des côtes françaises, en face d’Omaha Beach, en Normandie, où il débarqua le 1er juillet 1944 (après avoir passé la nuit à bord du Liberty Ship, qui les emmena sur le continent). Il œuvre au profit des troupes américaine et rejoint le terrain A-52 Etampes/Mondésir, France – aménagé pour la circonstance le 30 août 1944.

Le 19 septembre 1944, le 7th Field Hospital (7 unité d’hopital de campagne) a reçu l’ordre de se rendre sur une autre piste d’atterrissage temporaire  à Rouvres dans la Meuse.  Situé à l’extérieur de l’Etain sur la piste A-82C réparé et préparé par le 926e régiment d’aviation du génie et 825e bataillon de l’aviation du génie, les lieux sont achevé et prêt depuis les opérations de réhabilitation de la piste le 10 septembre 1944).

L’organisation n’était pas seulement de créer un hôpital, mais en même temps de gérer une unité d’attente pour un séjour prolongé.

le 7th Field Hospital été renforcé  par la compagnie C,  du 93e bataillon de traitement du gaz médical envoyé pour aider à faire fonctionner l’installation.

Ce sera le plus long séjour de l’unité en raison du fait qu’il y avait encore de violents combats en cours en Lorraine en direction de Toul et dans les Ardennes.  le 7th Field Hospital soutenait la 3e Armée du Général Patton progressant dans la Meuse et prenant part aux combats pour libérer la France.

Mi-novembre 1944, une unité d’ingénieurs de l’armée US a déclaré avoir achever les travaux routiers locaux pour se rendre sur la base. Malheureusement, il y a eu un retard en raison du manque de main-d’œuvre et de certains équipements de génie. Pendant ce temps, les ingénieurs de l’aviation qui avaient réparé l’aérodrome construisaient maintenant un tapis de chargement permanent pour l’évacuation aérienne. Le tapis devait être adjacent aux tentes de l’hôpital et, pendant ce temps, les ingénieurs de l’ADSEC (unités de rétention aérienne et ferroviaire) s’efforçaient de relier les routes de l’hôpital à la route de la piste d’atterrissage aussi vite qu’ils le pouvaient.

En raison de tension à l’arrivée de nombreux blessés et du traitement avant  l’évacuation aérienne, le soutien est arrivé sous la forme d’un officier et de 45 EM appartenant à la 726e compagnie sanitaire médicale, ce qui a quelque peu aidé à soulager la situation. (bien que 45 hommes supplémentaire auraient été les bienvenus aussi).

En ce qui concerne l’évacuation des patients, le 69e groupe médical, de la troisième armée des États-Unis, avait mis en place sa propre station de régulation pour observer la situation des lits restants en prévoyant d’utiliser un système de gestion des lits pour l’évacuation par la voie aérienne.

Parmi les patients entrants, il y avait un nombre croissant de cas de pied tranchée, dont beaucoup étaient légers et devaient séjourné  en un temps relativement court.

Le maintien de la bonne coordination des services n’a pas été possible, des moyens supplémentaires devaient être mis à disposition, mais le manque de main-d’œuvre et les réserves de  limitées de charbon dans le secteur ne pouvaient pas être résolus rapidement.

Entre le 16 décembre 1944 et le 28 décembre 1944, l’unité d’attente détenait jusqu’à 738 patients à la fois, évacuant 624 en une seule journée. L’évacuation aérienne et ferroviaire était disponible par la gare d’Etain et parfois le nombre d’évacuations par les airs fluctuaient. Cela a souvent été dû à l’absence ou à la réduction du nombre d’ambulances, ce qui a fait doubler le temps de chargement. Il était fréquent pour l’organisation, d’aider les équipes de passage avec du café et des sandwichs. Car beaucoup d’entre eux restaient souvent la nuit.

Un jour, le 7th Field Hospital avaient pris en charge un groupe de 43 officiers, infirmières et Hommes inscrits d’un hôpital général qui a été détruit par l’ennemi. Ils ont été envoyés à l’hôpital d’évacuation 103e.

Le ravitaillement par air des assiégés de BASTOGNE (Belgique)

Le 25 décembre 1944 à 08h55, le Col Kohl ( G-4 / 101st Abn ) téléphone au VIII pour ajouter le renfort d’une équipe médicale. Il demande à nouveau que soit étudiée la possibilité d’utiliser des planeurs. Vers midi, la 101st reçoit un message qui annonce qu’il n’y aura pas de ravitaillement ce jour à causes des mauvaises conditions atmosphériques sur l’ANGLETERRE. La déception est grande pour les gars à BASTOGNE.

La situation médicale dans le périmètre de BASTOGNE se dégrade de jour en jour. L’état-major de la 101st Abn Div a fait part à la 3rd US Army du besoin urgent en chirurgien. En réponse immédiate à cette demande, la 3rd Army organise une mission de renfort à l’aide d’un petit avion de liaison L-5 « Stinson Sentinel ». L’avion décolle de VERDUN-ETAIN A-82 avec à son bord un chirurgien, le Maj Howard P. Serrel ainsi qu’une cargaison de pénicilline. Vers 18h00, le L-5 atterri sans problème dans une prairie au nord de la ville. Le Maj, rapidement pris en charge, se met immédiatement au travail et effectue quinze interventions chirurgicales majeures en trente-six heures.

Au cours des grandes phases de la «bataille des Ardennes», du 15 décembre 1944 au 13 janvier 1945, 2 565 patients ont été évacués de la zone de combat vers le 7e hôpital de campagne, nombre d’entre eux ont reçus les premiers soins de l’unité. Il n’était toutefois pas tactiquement possible de se rapprocher des combats en raison de l’absence d’une piste d’atterrissage pour l’évacuation aérienne dans la zone à laquelle l’organisation était affectée pour fournir un appui direct.

Source:

7th Field Hospital Unit History

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *