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Une nouvelle identité visuelle du 3e RHC

 

DEPUIS FIN d’année 2015, à Rouvres-en-Woëvre, le colonel chef de corps du 3e RHC Pierre Verborg et son second le lieutenant-colonel Philippe Goisnard travaillent sur un nouveau logo pour le Grand 3.

Avec l’arrivée d’hélicoptères nouvelle génération, ils se devaient d’avoir une marque portant leurs qualités, ce qui fait leur réputation, quelque chose de fédérateur. « On a fait travailler tout le régiment sur ce logo, ce logo dépasse le régiment ».

Marque identitaire

Le lieutenant-colonel explique l’histoire de cet insigne : « le symbole représente le projet d’évaluation de cette base Etain-Rouvres voulue par le Cemat pour une armée de terre au « contact » conduit en Meuse par un régiment d’hélicoptères proactif longtemps considéré comme sans avenir. Une base militaire majeure, opérationnelle à caractère aéronautique et riche de son histoire qui, graduellement, a su s’ancrer et se maintenir en Lorraine. Le figuratif hélicoptère aux lignes anguleuses incarne la modernité, le sérieux, la crédibilité et la sécurité. Le choix de l’hexagone régulier est une représentation de l’espace à 3 lectures territoriales : la région, le territoire national et le monde. Le triangle, c’est la formation d’hélicoptères qui se déploie. Les couleurs ont également une importance, avec le vert comme le sol, le bleu du ciel, le blanc pour la lumière. Le nom CAP HNG 2021, c’est un projet ambitieux à moyen terme, mobilisateur, fédérateur à forts enjeux pour les territoires pour une base opérationnelle qui progresse et se transforme. La signature donne une marque identitaire d’un régiment fier et respectueux de ses traditions mais résolument tourné vers l’avenir. Un collectif engagé, confiant, jeune, productif et très dynamique qui applique la règle des 5V : Vision, Valeurs, Volonté, être Vrai vers la Victoire. »

SOURCES:

-Est Républicain

– 3° RHC

CAP H.N.G 2021

DEPUIS FIN d’année 2015, à Rouvres-en-Woëvre, le colonel chef de corps du 3e RHC Pierre Verborg et son second le lieutenant-colonel Philippe Goisnard travaillent sur un nouveau logo pour le Grand 3.

Avec l’arrivée d’hélicoptères nouvelle génération, ils se devaient d’avoir une marque portant leurs qualités, ce qui fait leur réputation, quelque chose de fédérateur. « On a fait travailler tout le régiment sur ce logo, ce logo dépasse le régiment ».

Marque identitaire

Le lieutenant-colonel explique l’histoire de cet insigne : « le symbole représente le projet d’évaluation de cette base Etain-Rouvres voulue par le Cemat pour une armée de terre au « contact » conduit en Meuse par un régiment d’hélicoptères proactif longtemps considéré comme sans avenir. Une base militaire majeure, opérationnelle à caractère aéronautique et riche de son histoire qui, graduellement, a su s’ancrer et se maintenir en Lorraine. Le figuratif hélicoptère aux lignes anguleuses incarne la modernité, le sérieux, la crédibilité et la sécurité. Le choix de l’hexagone régulier est une représentation de l’espace à 3 lectures territoriales : la région, le territoire national et le monde. Le triangle, c’est la formation d’hélicoptères qui se déploie. Les couleurs ont également une importance, avec le vert comme le sol, le bleu du ciel, le blanc pour la lumière. Le nom CAP HNG 2021, c’est un projet ambitieux à moyen terme, mobilisateur, fédérateur à forts enjeux pour les territoires pour une base opérationnelle qui progresse et se transforme. La signature donne une marque identitaire d’un régiment fier et respectueux de ses traditions mais résolument tourné vers l’avenir. Un collectif engagé, confiant, jeune, productif et très dynamique qui applique la règle des 5V : Vision, Valeurs, Volonté, être Vrai vers la Victoire. »

Le logo, résolument moderne:
Le logo du projet CAP HNG 2021 est le symbole de l’évolution de la base du 3e RHC, base aéronautique opérationnelle majeure et riche de son histoire qui a su s’ancrer en Lorraine.
Le nom du projet est constitué de 3 parties :

  • CAP : une direction, un objectif. Il s’agit à la fois d’un terme aéronautique et de la promesse d’un avenir durable ;
  • HNG (hélicoptères de nouvelle génération) : un élément générique englobant le Caïman et le futur hélicoptère léger interarmées ;
  • 2021 : une date échéance à moyen terme, la bascule vers l’avenir.
    Et d’une signature, marque identitaire d’un régiment fier et respectueux de ses traditions mais résolument tourné vers l’avenir construit sur des valeurs solides partagées par la
    diversité et la richesse de son effectif.

SOURCES:

  • Article de l’Est-Républicain
  • Officier communication du 3° RHC

HORIZON GUÉPARD 2030

Le logo a été créé fin 2023 par Mme Laureline PROVINS-CREDARO, élève en première année de BTS communication à Ste Anne à Verdun sur l’année 2023-2024.

Il reprend le logo de l’armée de Terre « Armée de terre de combat » dans le cadre de la loi de programmation militaire 2024-2030.

La symbolique est la suivante :
– le GUEPARD au centre, un peu incliné pour une impression de vitesse;

– le globe pour montrer la présence de l’armée de terre dans le monde, le gris du globe et les traits dessus pour l’aspect numérique et nouvelles technologies;

– les deux soldats équipés représentent la préparation opérationnelle et l’engagement;

– les écritures : la typographie et la couleur du chiffre 3 rappellent l’insigne régimentaire;

– blanc et rouge : couleurs de la Nation.

Ce  logo se trouve à l’entrée du Poste de Commandement:

SOURCE:

– Officier communication du 3° RHC.

11 mars 2023: Le 3e RHC à la pointe de la dronisation de l’aérocombat…


l’hélicoptère ou le drone dans le futur ?

Tel est la question posée à des classes de défense partenaire du 3e régiment d’hélicoptères de combat (3e RHC). Une réflexion très intéressante sur le combat du futur et le vol non habité.

Mais le 3e RHC à choisi ! Pourquoi pas les deux. On peu lire dans un article du site OPEX360.com, comme l’a rappelé le général David Cruzille, le commandant de l’Aviation légère de l’armée de Terre [COMALAT et ancien chef de corps du grand 3], dans un entretien diffusé par le Commandement du combat futur [CCF], la nécessité de développer la coopération entre les hélicoptères et les drones figurait dans les documents de doctrine élaborés il y a déjà 15 ans.

« Le drone, aujourd’hui, c’est une belle opportunité. Il y a un tel bond technologique que l’on peut passer de la doctrine à la mise en œuvre », a estimé le général Cruzille. Et il n’est pas question pour l’ALAT de perdre du temps en attendant le développement du « drone parfait ».

« Le but n’est pas d’attendre le drone idéal qui fera 100 % de ce qu’on attend de lui. Mais si on a déjà des drones qui peuvent nous apporter deux tiers de ce qu’on attend, alors il faut saisir cette balle », a explique le COMALAT.

Aussi, l’ALAT s’est lancée dans la « dronisation de l’aérocombat », qui est, selon le général Cruzille, une « démarche ambitieuse et assumée ». En clair, il s’agit d’utiliser des drones – disponibles sur le marché – à partir d’un hélicoptère pour « voir et tirer plus loin » ainsi que pour leurrer l’adversaire.

Une expérimentation a d’ailleurs récemment été menée à cette fin par le 3e Régiment d’hélicoptères de combat [RHC], un drone FPV ayant été mis en œuvre par un opérateur installé dans la soute d’un hélicoptère de manœuvre.

Plus généralement, il s’agit de développer le concept ELA [engins lancés par aéronef].

« C’est un concept sur lequel travaille l’industrie. Pour faire simple, on peut imaginer qu’un drone puisse être lancé à partir d’un Tigre et qui permette d’observer une zone à 10 ou 20 km » en avant, a expliqué le COMALAT. Il pourrait également être possible de lancer des munitions téléopérées ou des drones chargés de « leurrer l’ennemi en attirant son attention sur une zone où vous n’avez pas l’intention d’aller avec vos hélicoptères », a-t-il ajouté.

La guerre en Ukraine démontre chaque jour l’utilité de disposer de drones. Que soit dans les airs ou sous l’eau.  Une telle capacité serait également intéressante pour les hélicoptères de manœuvre, comme le NH-90 Caïman présent sur la base, mais aussi pour le H160M « Guépard », le successeur de la Gazelle. Pour ces deux types d’appareils, un opérateur prendrait place dans la soute arrière afin de diriger le drone, ce qui permettrait de ne pas alourdir la charge cognitive de l’équipage.

Sources:

Site: www.OPEX360.com

30 août 2016: Sébastien Loeb parraine une escadrille du 3e RHC

Sébastien Loeb, le nonuple champion du monde des rallyes est arrivé aux commandes de son hélicoptère. Il s’est posé sur la base du 3e Régiment d’hélicoptères de combat d’Étain-Rouvres dans la Meuse.
Pilote d’hélicoptère totalisant 1.200 heures de vol, Sébastien Loeb a rencontré il y a quelque temps le personnel de trois Gazelle à l’aérodrome de Gap.

Le champion refaisait le plein de son appareil. La discussion s’est  engagée entre passionnés d’aéronautique. Et le pilote de rallye a accepté de parrainer l’EHRA3, l’Escadrille d’hélicoptères de reconnaissance et d’attaque n° 3 surnommée « Les Félins ».
Avec humour Sébastien Loeb a raconté sa rencontre avec l’hélicoptère : « Quand je cassais mes voitures, on me ramenait en hélicoptère ! » Et il ajoute : « L’hélicoptère c’est un pilotage fin, précis un peu comme en voiture ».
Le capitaine Gallineau commandant l’EHRA3 a mis en avant les valeurs communes : « Audace, courage et goût de vaincre ».

Et le colonel Verborg a souligné que « ce qui nous lie à Sébastien Loeb, c’est la persévérance. C’est un parrain de choc ! Ce ne sont pas les mêmes missions, mais ce sont les mêmes valeurs ». Le champion du monde a volé ensuite sur Gazelle et a participé à un exercice de nuit avec jumelles de vision nocturne.

Sources: 

L’Est Républicain, édition du 30 août 2016.

Photo: EHRA3

01er septembre 1944, Le 3d Cavalry Group (U.S) est sur base !

Début août 1944, c’est la déroute de l’Armée allemande  auparavant si fringante et si arrogante depuis l’annonce du débarquement du 06 juin des troupes américaines.

De nombreuses voies ferrés sont sabotées en Meuse et en particulier entre Verdun et Étain notamment à Fromezey (10km de la base) avec le déraillement spectaculaire de trains allemand. A cause de la pénurie de carburant, la base d’Etain-Rouvres est pour le Général Patton, un objectif prioritaire.

  • Le 31 août 1944,  La Jagdgeschwader 26 aidé par le Transportfliegergruppe 30 et du Sanitäts-Flugbereitschaft 4, (unité sanitaire aérienne installée en juillet 194), s’affère à évacuer les derniers blessés et troupes sur place puis mine le terrain en faisant sauter une partie des installations avant de quitter la base d’Etain-Rouvres dans l’après-midi.Sanitäts-Flugbereitschaft 4,
  • Le 01er septembre 1944, Le 3d Cavalry Group (U.S) est sur base avec son 3ème escadron de reconnaissance et s’empare de 18 000 litres de carburant ce qui permit d’envoyer une reconnaissance vers la Moselle.

« The recon got a message from the FFI that the CO of the German Garrison in Verdun was ready to surrender 20,000 troops. This was relayed, but the 7AD forced its way into town before anything could be done. This thru B Troop. Lt Jackson, with Col Wallach went into the town in the first vehicle, and at 1200, 30 Aug, radioed message to XX Corps that Verdun was clear. The squadron followed and bivoacked at Fort de la Ghorus. The recon pushed out. At Etain the squadron on Sept 1 found 4000 gals of gas at a german airfield, which made it possible to send out recon to the Moselle. The Sq moved to Etain on 1 Sept. »

Le 03 septembre 1944, au lendemain de la libération d’Etain-Rouvres, les avions américains se posaient sans interruption pour décharger des jerrycan d’essence indispensable à l’armée Patton  en avance de cinq jours sur sa progression à travers le sol français. Si les blindés Patton n’avaient pu être ravitaillés de cette façon, le retour offensif des chars allemands eût été possible  et la retraite des alliées s’en serait suivie. Dans les jours qui suivent, alors que la Lufwaffe tentent de bombarder Verdun mais se fait violemment contré par la DCA américaine, Le Génie US et la population civil environnante démine le terrain, bouches les trous sur la piste, qui permettra de constituer un véritable ballet aérien pour assurer le ravitaillement en carburant des troupes depuis la base de Rouvres !

Dans la nuit du 6 au 7 septembre 1944, une division allemande contre-attaquait et arrivait à Spincourt: 16km d’Etain. Mais sera violement repoussé Le 3d Cavalry Group (U.S).

Ce modeste aérodrome a été constamment utilisé par l’ennemi et deviendra la base avancé des troupes US en Lorraine. Il  permettra aussi aux troupes américaines de poursuivre un peu leur route et d’effectuer des patrouilles dans le secteur. La base aérienne, les écoles, la Mairie, le marché couvert et différents immeubles changent d’occupants. PATTON, commandant la III armée US, installe son PC dans le bâtiment actuel du Trésor Public à Étain.

🚙 Composition et missions

  • Le groupe était composé du 3rd Cavalry Reconnaissance Squadron et du 43rd Cavalry Reconnaissance Squadron.

Équipés de jeeps armées, de M8 Greyhound, de mortiers de 60 mm, de howitzers automoteurs et de chars légers M24 Chaffee, ils avaient pour mission :

  • De repérer les positions ennemies
  • D’évaluer les infrastructures (ponts, routes, villages)
  • De sécuriser les zones avant l’arrivée des troupes principales

Sources:

  • Etain d’hier à aujourd’hui
  • The 3rd Cavalry Reconnaissance Squadron in Worls Warr II
  • Mairie d’Etain

22 septembre 2024: Visite de la demi-sœur de Kobber KAIN au 3e RHC

84 ans après le passage de son demi-Frère, madame Margaret MORRIS, son mari Spencer et deux amis les accompagnants, a effectué un périple depuis la Nouvelle-Zélande sur les traces de Kobber Kain héros du 73 Squadron RAF.

Après avoir été accueillis par Mr Meyer, Maire de Rouvres nous avons rejoint le village de Lubey, lieu du crash du premier bombardier allemand abattu par l’as du ciel Lorrain lors de la deuxième Guerre. Lieu ou sera érigé une plaque en la mémoire de Kobber.

Après un dépôt de gerbe sur le monument retraçant entre autre le passage du 73 Squadron et un bon repas au mythique restaurant de la Sirène,  La délégation accompagné bien sûr de François Clauvelin ont pu fouler la terre et retracer le passage de ses jeunes héros venus contribuer et payer à l’effort de Guerre (au péril de leur vie pour certain) contre l’Allemagne nazi.

Sergent Elvis Presley à Etain ?

Mythe ou Réalité ?

Une rumeur persiste sur la présence du King, Elvis Presley, dans les discussions de comptoir entre Verdun et Étain.

En 1959, alors qu’il effectuait son service militaire en Allemagne à Friedberg sous le matricule N°53310761, le soldat Presley, affecté au 1er bataillon de chars moyens de la 3e division blindée stationnée à Ray Barracks, se rendait fréquemment sur les bases américaines de l’est de la France. C’est ainsi qu’un soir, sur la base de Rouvres (Meuse), il demanda à l’orchestre français jouant au « Night Club » s’il pouvait l’accompagner pour quelques chansons de son répertoire, à la demande des autres militaires. Satisfait de l’accompagnement, il proposa de prêter ses musiciens, venus des États-Unis, pour une heure ou deux lors d’une soirée avec l’orchestre français. C’est ainsi que le bal des conscrits de Belleville (55100) vit débarquer quelques mois plus tard quatre musiciens qui firent un véritable tabac pendant plus d’une heure. Il subsiste encore des témoins de ce fameux soir, prêts à confirmer. Merci encore au King !

Reste-t-il une photo de son passage ? A-t-il chanté dans la salle de cinéma du 49th Tactical Fighter Wing, qui sert toujours pour les amphithéâtres régimentaire du 3e RHC ?

Ou s’agit-il simplement d’un ragot pour se faire valoir « au Lapin qui fume », en espérant se voir servir un verre par la Mimi, qui nous a quittés avec ses nombreux souvenirs en mars 2018 à l’âge de 87 ans ?

Témoignage d’un ancien du grand 3: [Période Année 1980]

Vol de corbeaux au-dessus de nids de mulots à Etain-Rouvres en Lorraine

Nous sommes dans le début des années 80. Je suis lieutenant au 3ème régiment d’hélicoptères de combat (3RHC) et mon régiment partageait avec le 94ème régiment d’infanterie (94 RI) une énorme base construite et adaptée pour l’US Air Force. Elle a été fermée en mars 1966, suite à la volonté du général de Gaulle de quitter le commandement intégré de l’OTAN. En son temps, cette base US hébergeait plus de 4000 Gi’s. En 1980, cette infrastructure aéronautique était surdimensionnée pour nos deux régiments français. Donc beaucoup de bâtiments sont à l’abandon depuis 1966, mais petit à petit ils sont réoccupés, ayant besoin d’espace, c’est le cas de notre régiment d’hélicoptères à sa création en 1977. En 1981, la réhabilitation de certains de ces bâtiments abandonnés et attribués au 3 RHC se fait un peu attendre.

Si bien que la cohabitation avec les fantassins n’est pas toujours facile, en effet étant locataires depuis plus longtemps que le 3, le 94 occupe les meilleurs bâtiments. Seules les installations aéronautiques de cette base ne sont pas disputées évidemment, elles ont été utilisées par une petite unité ALAT dissoute au profit du 3ème RHC, à savoir le GALDIV 4.

Les deux chefs de corps se saluent aimablement mais par exemple au mess les états-majors ne mangent pas ensemble, de plus, le chef de corps de 94 est institutionnellement commandant de la base et décide de l’affectation des bâtiments. Bien sûr il veille jalousement sur ses prérogatives et son petit pré carré.

Au niveau des sous-officiers l’entente au point de rencontre du mess est cordiale et aimable sans plus.

Chez les officiers la courtoisie est de mise mais la température de leurs relations tend plutôt vers le tiède.

Sur la base, il s’en suivait un climat général assez particulier.

Pour donner un exemple concret, les fantassins nous affublaient du titre de « corbeaux » auquel nous leur répliquions par celui de « mulots » . Le qualificatif de corbeau n’était pas très gratifiant car particulièrement en hiver; on voyait ces oiseaux noirs se déplacer bruyamment en groupe au dessus de la froide plaine de la Woëvre pour rejoindre les grands platanes du bord de route pour y passer la nuit. Quant aux mulots ils grouillaient partout sur la base car ils nichaient à proximité des conduits de chauffage collectif qui relie la chaufferie centrale aux bâtiments de la base en bien sûr facilitant leur multiplication. Là dans relatif confort, ils y élevaient tous une nombreuse progéniture.

Mais ce n’est pas tout en effet, les sujets de discussion ou de discorde portaient aussi sur la différence de traitement entre les fantassins et les personnels navigants touchant la solde à l’air, ou encore les heures de vol accumulées comme autant de bonifications d’annuités pour la retraite militaire etc….

Afin de concrétiser ce que j’écris, un jour en arrivant au mess pour le repas de midi en salle des officiers subalternes; nous remarquons tout de suite que les lieutenants du 94 RI ont dressé une grande table sur laquelle on venait de leur servir le dessert. Ils sont en tenue de combat et portent tous à la ceinture leur masque respiratoire NBC (Nucléaire, Biologique, Chimique). Pas d’inquiétude particulière on se dit qu’ils vont partir en manip. Mais , au moment où presque tous les Alatman sont installés à table, sur ordre de leur président, un lieutenant écrase au sol une cartouche de gaz lacrymogène. Puis ils enfilent paisiblement leur masque et se rassoient. Panique chez les autres consommateurs qui sortent tous dehors en pleurant et pour certains en emportant leur assiette.

Alors inutile de dire que le président des lieutenants du 94 fut convoqué par son colonel et peut-être puni après la plainte de son homologue de l’ALAT.

A compter de ce jour les relations entre les mulots et les corbeaux s’en trouvèrent refroidies durablement !

Et puis un jour les mulots sont partis vers Sissonne laissant aux corbeaux la sérénité du ciel lorrain !

Jean-charles Alléonard

Une vie sous l’uniforme Broché – 10 septembre 2021

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L’escadrille de commandement et de logistique: (E.C.L)

De l’Escadrille de Commandement et des Services (ECS) à l’Escadrille de commandement et de Logistique (ECL):

L’Escadrille de Commandement et des Services (ECS):

Créée le 1er août 1977, à Étain, l’ECS est chargée d’apporter, au moment voulu par le commandement, des moyens en personnels qualifiés et en matériel disponibles pour permettre au régiment de combattre et d’assurer les charges en service courant des autres unités.
Elle est dissoute le 30 juin 1999, pour former, par changement de dénomination, l’escadrille de commandement et de logistique (ECL).

l’Escadrille de commandement et de Logistique (ECL)

Créée le 1er juillet 1999, par changement de dénomination de l’ECS, cette escadrille est chargée de commander et de faire vivre le régiment. Elle est articulée en une section d’état-major, une section de commandement et de liaison, une section de transmissions, une section des services techniques, une section gestion des ressources humaines, une section services administratifs, une section médicale, un groupe infrastructure, une section de commandement et de logistique et une section de maintenance. L’ensemble représente un peu plus de 200 militaires. Le 28 juin 2010, l’escadrille est incorporée dans le bataillon d’appui aéromobile (BAA) jusqu’au 06 mai 2021, date de dissolution du bataillon.
En septembre 2020, l’ECL est réarticulée suite à la création de l’escadrille de commandement de la maintenance (ECM) et comprend désormais un état-major, le peloton transmissions, le peloton numérisation de l’espace de bataille (NEB) et le peloton transport.
En juillet 2023, le peloton de reconnaissance et d’appui au déploiement est transféré à l’ECL pour fusionner avec le peloton transport. Ses pelotons deviennent: le Peloton de Reconnaissance et de Transport. (PRT)
2025: Héraldique du nouveau patch:
le pélican représente l’escadrille de commande et de logistique.
la devise, « Servir jusqu’au Sang », vient d’une légende selon laquelle cet oiseau aurait été observée se saignant avec le bec pour nourrir ses petits; référence au sacrifice et à l’abnégation.
Le béret bleu et les ailes précisent l’appartenance de l’unité à l’ALAT. Le bleu du béret, le blanc du pélican et le rouge de la devise mettent en avant l’amour de la patrie. le chiffre 3 précise son appartenance au 3e RHC et la mappemonde en arrière-plan évoque la projection de l’escadrille sur tous les théâtres d’opérations.
Source:
-Info ECL