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11 juillet 1958, un OVNI vient faire un tour sur la base.

Le 11 juillet 1958, depuis la base militaire française d’Etain-Rouvres en Lorraine, on signale «un objet en forme d’œuf, de la taille d’un pamplemousse, blanc», avec une lumière qui s’éclaire par intermittence.

Dans la section des commentaires, il est précisé qu’après vérification il s’agit d’un Spoutnik 3, un satellite russe.

Difficile de croire qu’en 1958 les Américains puisse voir un satellite avec juste une paire de jumelle directement au niveau de la tour. Mais pourquoi pas.  En consultant une intelligence artificielle (I.A) nous avons la réponse suivante:

Oui, Spoutnik 3 est visible à l’œil nu. Il a été lancé par l’Union soviétique en 1958 et a été le premier satellite artificiel à être équipé d’un système de propulsion pour changer son orbite 1. Cependant, il est important de noter que la visibilité de Spoutnik 3 dépend de nombreux facteurs tels que la luminosité du ciel, la pollution lumineuse, la position de l’observateur, etc1. Si vous souhaitez observer Spoutnik 3, je vous recommande de contacter un club d’astronomie local pour obtenir des conseils sur la meilleure façon de l’observer.

Sources : 

L’insigne du groupement d’Aviation Légère Divisionnaire N°4 (GALDIV N°4)

Homologation.
G 2537, le 21 juin 1977.
L’homologation est demandée par le lieutenant-colonel KERRAND, commandant le GALDIV 4, le 27 mai 1977.

Description.
Rectangle vertical d’argent à un pal formant le chiffre 1 abîmé de deux ailes stylisées en V crénelées de vert et supportant en pointe une étoile d’or.
En chef, chiffre 3 d’or.

Symbolisme.
Les ailes et l’étoile de l’ALAT précisent le rattachement du régiment. Le chiffre 1 rappelle son engagement au sein du 1er corps d’armée. Le V crénelé de vert, repris de l’insigne du GALDIV 4, évoque sa filiation.

Créateur.
Insigne dessiné par l’adjudant LOTHELAIN.

Source:

L’insigne du 3e régiment d’hélicoptères de combat.

Cet insigne est remis officiellement au régiment le 31 mai 1987 sous le numéro G 3409, le 30 janvier 1987.

Homologation.
G 3409, le 30 janvier 1987. Cet insigne est remis officiellement au régiment le 31 mai 1987.
L’homologation est demandée par le général commandant l’ALAT, le 9 janvier 1987. Le changement de modèle se justifie par le fait que le 3e RHC n’appartient plus au 1er corps d’armée depuis le 1er juillet 1985.

Description.
Écu moderne rouge creusé de trois pots d’argent disposés en V encadrant le chiffre 3 d’or et adextrés d’une silhouette de sapin vert liserée de blanc. En pointe, étoile d’argent d’où se hisse un double vol superposé du même.

Symbolisme.
Les armes de la ville d’Étain (trois pots) évoquent le lieu de création et de stationnement du régiment. Sa filiation et ses traditions sont précisées par le sapin de la 4e DI (repris des insignes du GALDIV 4 et du PMAH 4e DIM) ainsi que par le chiffre trois ayant la même calligraphie que celui figurant sur l’insigne du 3e  GAOA. L’étoile ailée de l’ALAT précise son rattachement.

Source:

 

Remerciements:

🙏 Remerciements:

Ce site n’aurait jamais vu le jour ni atteint cette richesse documentaire sans le soutien précieux de celles et ceux cités ci-dessous. Je tiens à les remercier très sincèrement pour leur aide, leur savoir, et leur enthousiasme, qui ont nourri ce projet à chaque étape et permet encore aujourd’hui d’étoffer chaque jour ce site.


🎖️ ADC ® Bernard Savary

Bernard, tu es à l’origine de tout. Tes connaissances approfondies, tes archives méticuleusement conservées et ton engagement envers le 3e RHC ont été le point de départ de cette aventure. Tu es une véritable référence pour moi, incarnant pleinement la devise du régiment : Semper Ad Alta« Toujours en haut »

📚 L’équipe

Un immense merci à toute l’équipe d’ALAT.FR plateforme incontournable sur l’histoire de l’Aviation Légère de l’Armée de Terre. Merci de m’avoir permis d’intégrer vos informations et d’enrichir ce site avec votre expertise.


🛩️ Pascal Poly –

Pascal, ton site est une véritable mine d’or sur les origines de l’armée de l’Air durant la drôle de guerre. Merci pour ta passion contagieuse et la précision de tes travaux.


📞 François Clauvelin

François, notre tout premier appel – 1h27 de conversation passionnée – a marqué un tournant dans ce projet. Grâce à toi, j’ai découvert des pans fascinants de l’histoire du 73e Squadron RAF à Rouvres. J’espère que nous pourrons perdurer nos échanges au file du temps.


🏛️ Association « Étain d’hier à aujourd’hui »

https://www.facebook.com/profile.php?id=100071784640934#

Un grand merci à Monsieur Thierry Minarie, président de l’association, pour m’avoir accueilli avec générosité et pour le partage de vos archives locales. À mon tour désormais de contribuer, modestement, à faire vivre cette mémoire collective.


👤 Mr Michel Parisot

Lors de la publication d’un nouveau livre consacré aux Américains en France, j’ai vécu une rencontre aussi inattendue que marquante. Un homme qui par son grand âge se trouvait devant moi, animé d’une énergie rare et d’une bienveillance sincère, ma manifesté le désir de partager son savoir, ses souvenirs et les précieux documents qu’il avait conservés au fil des décennies.

Avec une générosité désarmante, il m’a proposé son aide pour approfondir mes recherches sur l’histoire de la base aérienne d’Étain-Rouvres, haut lieu de la présence américaine en Lorraine. Ses récits, empreints de détails authentiques, donnaient chair aux archives et éclairaient d’un jour nouveau les relations franco-américaines dans cette région.

Au-delà des informations qu’il m’a transmises le lendemain de notre rencontre, c’est surtout son enthousiasme et sa volonté de contribuer à la préservation de la mémoire collective qui m’ont touché. Cette rencontre fortuite s’est transformée en un véritable partenariat intellectuel et humain, où le passé s’est mêlé au présent pour enrichir se site et l’historique de la base Etain-Rouvres.


🙏 À tous, votre passion et vos contributions ont été indispensables. Ce site vous doit beaucoup.

MAJ Christophe Schann

Avril 2003: Hommage aux anciens du 73° SQUADRON RAF

Il fallait marquer dans le marbre leur passage sur la base d’Etain-Rouvres !

Sous l’impulsion de François Clauvelin (écrivain et passionné d’histoire) mais aussi Serge Romanello artisan de cette commémoration et  Maire de Rouvres, le 3ème RHC occupant en dernier la base et les habitants du village qu’en avril 2003, le village de Rouvres a agrandit son monument aux morts de la 1er GM pour y ajouter ceux ayant servi ici pendant la 2ème Guerre mondiale.

Un petit groupe de vétérans Anglais qui avait fait le voyage fut très chaleureusement accueilli, et la cérémonie fut l’occasion de revenir.  De gauche à droite sur la photo: Don Minterne, Ifor Hugues, Colin Radcliffe, Peter Ayerst, Les Amstrongs, Pete Marsh et Alex Speedie.

Il y a deux « imposteurs » – Don Minterne, représentant mon frère décédé Pete, et Pete Marsh, armurier, qui rejoint le Squadron en 1941, et en fut un membre assidu pour le reste de la guerre.

Sources : 

  •  François Clauvelin. (Historien Français)
  • Photos personnel.

Octobre 2023: Le 500e NH90 sera pour le grand 3 !

Début octobre 2023, le consortium NH Industries a livré son 500e hélicoptère de combat.

17 ans après le premier model mise en service, cet hélicoptère que les militaires appel le Caïman a atterri sur la base d’Etain Rouvres pour marqué le nouveau cap du 3ème RHC dans la nouvelle génération et recevant par la suite les premiers model du nouvelle hélicoptère de l’armée de Terre le Guépard.

Cette appareil que vos verrez voler dans le secteur de la base portera le trigramme « ECF »

07 décembre 2021: Arrivée du NH90 (Caïman) au grand 3.

Il est bien là !
Le premier Caïman (NH90) a posé ses patins sur la base militaire d’Etain Rouvres le, mardi 07 décembre 2021. Premier d’une longue série (le 500ème sera livré au grand 3) marque officiellement le cap HNG (hélicoptère de nouvelle génération) et remplacera progressivement les SA330 Puma. Pour lancer officiellement cette grande étape sur la base, la ministre de la Défense Florence Parly est venue justement à bord d’un Caïman pour lancer officiellement la transformation de la base. On peut déjà voir sur la route de Longwy, des hangars en toile et un complexe de bâtiment préfabriqué poussé sur l’emplacement final de cette nouvelle machine.

Parallèlement à l’arrivée du Caïman et sur décision du COMALAT le 01 juillet 2022, l’escadrille qui accueil les premières machines prendront l’appellation de la 2e escadrille d’hélicoptères de manœuvre et d’assaut (2e EHMA).

Crédit photo : 3ème RHC.

Staffelkapitän Karl Mietusch (D)

Klaus Mietusch

(5 août 1918 – 17 septembre 1944) était un as allemand de la Luftwaffe et récipiendaire de la croix de chevalier de la croix de fer avec feuilles de chêne pendant la Seconde Guerre mondiale. Mietusch a remporté 75 victoires au cours de sa carrière de combattant, mais est mort aux mains d’un pilote américain de P-51 en septembre 1944 et a reçu à titre posthume les feuilles de chêne à sa croix de chevalier le 18 novembre 1944. Selon l’historien de la JG 26 Donald Caldwell, Mietusch a été abattu neuf fois et a été blessé au moins quatre fois. On dit qu’il n’a jamais refusé une mission et qu’il avait enregistré un nombre incroyable de 452 sorties de combat au moment de sa mort il avait à peine 26 ans.

le 8 juin 1940, il est abattu à bord de son Messerschmitt Bf 109 E-1 (Werknummer 2746 – numéro d’usine) par un chasseur Hawker Hurricane de la Royal Air Force (RAF) près de Neufchâtel. Il atterrit de force derrière les lignes françaises indemne, mais fut ensuite abattu d’une balle dans les fesses par un civil français. Il est fait prisonnier de guerre par les Français. Il est libéré à la chute de la France.

Mais à Etain:

Le III Gruppe était présent sur base du 16.03.44 – 18.04.44 et commandé par le Maj Klaus Mietusch.

Il reçoit la Ritterkreuz pour ses 60 victoires le 26 mars 1944. Il reçoit aussi une promotion au grade de Major en avril 1944.

Le 12 avril 1944, Staffelkapitän (chef d’escadron)  Mietusch fraîchement rentré d’un séjour à l’hôpital a été blessé dans un accident d’atterrissage et a  été hospitalisé, cette fois pour trois semaines. Son Bf 109 G-6 (Werknummer 162345) surnommé le « Black 24 » a heurté un cratère de bombe lors de son atterrissage à l’aérodrome d’Étain-Rouvres.  Le 1er mai 1944, il est promu major (major).

Le 4 juillet, il abat un P-38 près de Chartres pour sa 70eme victoire. Le 17 juillet, il est de nouveau contraint d’abandonner son appareil, le Bf 109 G-6/U4 (W.Nr. 440 640) “White 20”, après avoir été abattu par un Spitfire de la RAF. Il parvient à sauter en parachute mais ne regagne son unité que le lendemain. Il est de nouveau envoyé à l’hopital en Allemagne.

Le 17 septembre 1944, Mietusch engage le combat avec des P-51 de l’USAAF. Après avoir remporté sa 75eme victoire, il est lui-même abattu et tué aux commandes de son Bf 109 G-6 (W.Nr. 441 646) “Black 25” sur le chemin de Rath-Aldekerk, abattu par l’As américain, le Lieutenant William Beyer (9 victoires) du 376th Fighter Squadron / 361st Fighter Group. Il se voit attribuer les Eichenlaub (Nr 653) à titre posthume le 18 novembre 1944.

Klaus Mietusch avait effectué 452 missions de combat et remporté 75 victoires dont 60 obtenues à l’Ouest dont 13 bombardiers lourds. Il avait été blessé de nombreuses fois et abattu à 10 occasions.

Sources:

  • Wikipedia:
  • http://www.cieldegloire.fr/001_mietusch_k.php

Squadron leader Newell « Fanny » Orton (UK)

Newell Orton (1915 – 17 septembre 1941) était un as de l’aviation britannique de la Royal Air Force (RAF ) pendant la Seconde Guerre mondiale. Il est officiellement crédité de la destruction de 17 avions ennemis.

Il est né dans le petit village de ECHT dans l’Aberdeenshire où son père était médecin et la famille a déménagé plus tard à Warwick.

Il a servi dans la Royal Air Force Volunteer Reserve avant de rejoindre la RAF en 1937. Affecté au 73e Escadron, il est envoyé en France avec l’escadron au début de la Seconde Guerre mondiale. Il a beaucoup volé pendant la drôle de guerre et la bataille de France qui a suivi. Il a été blessé le 15 mai 1940 lorsque son Hawker Hurricane a été abattu et a été rapatrié en Angleterre pour y être soigné à l’hôpital pour des brûlures. En 1941, après s’être remis de ses blessures, il est nommé commandant du 54e Escadron et participe à de nombreuses opérations sur le front de la Manche jusqu’à sa mort.

Le 8 septembre 1939, alors que la Seconde Guerre mondiale bat son plein, il est déployé en France. Opérant à partir de Rouvres, non loin de la frontière avec l’Allemagne, l’escadron effectuait régulièrement des patrouilles permanentes et participait à de rares engagements avec la Luftwaffe pendant la drôle de guerre.

Le 23 novembre 1939, Orton participe à l’abattage d’un bombardier moyen Heinkel He 111 et en revendique un autre comme détruit. Vers la fin de l’année et au début de l’année 1940, les conditions météorologiques ont souvent affecté les opérations aériennes et peu d’action a été vue.

En février 1940 : Les conditions ont commencé à s’améliorer et les opérations ont été plus fréquentes le mois suivant. Le 26 mars, Orton abat deux chasseurs Messerschmitt Bf 109 près de Trèves. Son propre avion a été endommagé, semble-t-il par l’as de l’aviation allemand Werner Mölders. Le 21 avril, il détruit un Bf 109 qui attaquait son escadrille alors qu’il poursuivait deux autres chasseurs ennemis. Plus tard, au cours de la même patrouille, il abat un Messerschmitt Bf 110, qui fait partie d’un groupe qui intercepte son vol, et en endommage un autre. Ce fut une journée réussie pour l’escadron, avec plusieurs avions ennemis abattus. Orton est également devenu un as de l’aviation, crédité de la destruction de cinq avions allemands. Il était le deuxième as de l’escadron de la guerre, son collègue pilote Edgar Kain étant le premier.

Au cours du mois d’avril 1940, cet officier était le chef d’une section arrière d’une patrouille de neuf avions, et à ce poste, il s’est vu confier la tâche importante de garder l’arrière de la formation. Alors que deux avions ennemis étaient poursuivis en Allemagne, il a remarqué d’autres avions ennemis à l’arrière gauche. Après avoir averti le chef de la formation, il se mit en route avec sa section pour attaquer l’ennemi, qui s’avéra être trois Messerschmitt 109 dont l’un qu’il abattit en flammes. Plus tard, au cours de la même patrouille, la formation est de nouveau entrée en action avec 12 avions ennemis et, au cours de cet engagement, le lieutenant d’aviation Orton a attaqué un Messerschmitt 109 et, croit-on, l’a détruit. Cet officier a fait preuve d’habileté et de détermination dans un certain nombre de combats précédents.

Image : Photos sur l’aile d’un Hurricane F/O Edgar J « Cobber » Kain (KIFA 7/6/40),  & F/O Newell « Fanny » Orton (KIA 17/9/41).

Le 10 mai 1940, Orton engage un Do 17 en vol et parvient à l’abattre, mais son propre appareil est touché par le tir défensif du bombardier allemand. Son Hurricane subit des fuites de glycol, un pare-brise endommagé, et des dégâts au système de refroidissement moteur. Malgré cela, Orton réussit à ramener son avion à la base d’Étain-Rouvres, où il sera réparé.

🏅 Un pilote d’exception :

À cette date, Orton avait déjà 11 victoires aériennes confirmées.

Il recevra la Distinguished Flying Cross (DFC) le 17 mai 1940, puis une Bar à sa DFC en juillet — devenant le premier pilote du Squadron 73 à recevoir cette double distinction. Il survivra à cet incident, mais sera abattu et tué le 17 septembre 1941 lors d’une mission en Spitfire.

Le 15 mai 1940, Orton, qui volait avec cinq autres Hurricane de son escadron, est blessé lors d’un combat aérien avec plusieurs Bf 110. Après avoir abattu deux des Bf 110, son Hurricane est endommagé et incendié. En sautant en parachute, le parachute d’Orton s’est pris dans les arbres lorsqu’il a atterri et il a dû être secouru par un autre officier de la RAF. Ses blessures, dont de graves brûlures, ont nécessité une hospitalisation et ont mis fin à sa participation à la bataille de France. À ce moment-là, il est crédité d’au moins 15 avions ennemis détruits. Deux jours plus tard, en reconnaissance de ses exploits du 21 avril, le 17 mai il reçoit la Distinguished Flying Cross (DFC)et  une barre à sa DFC en juillet .

La citation, publiée dans The London Gazette, se lit comme suit :

Le 22 juin 1940, jour de l’invasion allemande de la France, Orton et un autre pilote endommagent un bombardier moyen Dornier Do 17 qui avait attaqué l’aérodrome de Rouvres mais dut s’évacuer après que son Hurricane eut été endommagé. De retour à l’escadron, il a pu reprendre son vol le jour même. Proche de la frontière et exposé aux bombardements, l’escadron est déplacé, à Reims-Champagne Orton abat rapidement un Do 17 le matin et un Bf 110 dans l’après-midi. D’autres membres de l’escadron ont abattu quatre autres avions allemands.  Cours des jours suivants, au cours desquels les opérations aériennes ont été mouvementées, il a abattu d’autres avions ennemis.

Quand il est décédé, il était chef d’escadrille du 54e squadron basé à Hornchurch. Le 17 septembre 1941, il accompagnait des bombardiers Bleinheims qui devait bombarder la centrale électrique de Mazingarbe, son spitfire Mark VB N° W3772 a été abattu par un messerschmitt et on ne sait pas s’il est tombé dans la mer ou sur terre, son corps n’ayant jamais été retrouvé, son nom est gravé sur le panneau 29 du cimetière de Runnymede dans la banlieue de Londres.

Sources : 

  •  François Clauvelin. (Historien Français)
  • Recherche articles internet.

Lieutenant Etienne Mantoux (F)

Même-ci il n’a pas séjourné sur la base d’Etain, il aurait été incongru de ne pas citer le LTN Etienne Mantoux.

Etienne Mantoux est né le 5 février 1913 à Paris.

Après des études de droit, sciences politiques et sciences économiques, il est incorporé dans l’armée de l’Air en 1934 et devient, après une période d’instruction à Compiègne, officier observateur dans l’aérostation.

Mobilisé une première fois en 1938, puis à nouveau en 1939, il est affecté à proximité de la frontière allemande au moment où la France entre en guerre. Assurant le commandement d’une mitrailleuse anti-aérienne sous le feu ennemi, il reçoit une lettre de félicitations en 1940. Démobilisé en août de la même année, il prépare un doctorat en droit qu’il obtient avec la mention « très bien » et reçoit l’offre d’une bourse de recherche de la fondation « Rockefeller » lui permettant de poursuivre ses études aux Etats-Unis.

En avril 1943, il rejoint la Grande-Bretagne et sert comme aiguilleur du ciel grâce à son excellente connaissance de la langue anglaise. En 1944, sous le commandement du général Koenig, il obtient de servir au front après maintes demandes et rejoint la 25ème section d’observation d’artillerie de la 2ème division blindée du général Leclerc.

Le 24 août 1944, en compagnie du Capitaine Callet, il effectue son fait d’arme le plus glorieux. Il décolle, porteur du message du général Leclerc s’adressant aux FFI de Paris : « Tenez bon, nous arrivons », et le largue sur la préfecture de police sous un feu ennemi nourri. Le 25, il entre dans Paris avec une des colonnes de la 2ème DB et reçoit pour mission, dans l’après-midi, de porter l’un des neuf ordres de reddition, signés du général Von Choltitz, aux troupes allemandes des Tuileries.

Après la libération de Paris, le lieutenant Mantoux continue les missions au profit de la 2ème DB qui poursuit son offensive vers l’Est. Le 27 avril 1945, il arrive à Mannheim où la division du général Leclerc rejoint le XVème corps américain. Le 29 avril, il reçoit une mission de reconnaissance qu’il ne peut exécuter en avion en raison du mauvais temps. Il décide alors de la réaliser en Jeep avec le brigadier Auger. Ils seront pris à partie par l’ennemi sur une route enneigée de montagne et leur destin sera tragiquement scellé.

Durant ses trois années au front, Etienne Mantoux a effectué 140 missions de guerre. Cité quatre fois à l’ordre de l’armée, décoré de l’American Air Medal et de la Croix de Guerre avec palme, il est fait chevalier de la Légion d’Honneur à titre posthume.

Héritier des traditions de la 25ème section d’observation d’artillerie, le 1er groupe d’hélicoptères légers stationné aux Mureaux dans les Yvelines, demande et obtient, le 26 mai 1988, que sa base aérienne prenne le nom de baptême « Base Lieutenant Etienne Mantoux ». Apprenant en 1997 sa dissolution, le 1er GHL transmet ses traditions à l’escadrille d’hélicoptères de l’armée de Terre. Depuis lors, l’EHADT est fière de porter le nom de baptême « Escadrille Etienne Mantoux », ce héros de la Deuxième Guerre mondiale.

Le colonel Pierre Meyer, ancien chef de corps du 3e RHC, a choisi ce nom de baptême pour la base en 2011.