Archives de catégorie : Historique de la base Etain-Rouves.

le 28 janvier 1945: Crash B-24 Libérator « Windy-Winnie » à Mandre

Depuis le 1er septembre 1944, les habitants de la Meuse, et plus particulièrement ceux du secteur d’Étain, ne parlent que de la progression des G.I. américains qui libèrent, une à une, les communes jusque-là occupées par les Allemands. Dans les rues et les campagnes, on aperçoit des colonnes de véhicules, des chars, et dans le ciel un va-et-vient incessant d’avions décollant de la base d’Étain ou revenant de mission.

Cependant, un événement marquant survient quelques mois plus tôt, le 28 janvier 1944 vers 15h00, à Mandre, petite commune de la Meuse située près de Châtillon et Blanzée, à une dizaine de kilomètres de Verdun. Ce jour-là, l’attention se porte sur le crash spectaculaire d’un B-24 Liberator (numéro de série 44‑10599) du 714e Squadron, appartenant au 448e groupe de bombardement basé alors à Seething, en Angleterre. L’appareil et son équipage revenaient d’une mission visant les dépôts de raffinerie de Dortmund, en Allemagne, lorsqu’ils furent abattus par la Flak juste avant d’atteindre leur cible.

À bord, la panique s’installe. Le sergent Dick Dugger, mitrailleur, raconte avoir pris l’initiative de délester l’avion de son matériel pour l’alléger, tout en apercevant à travers les trous de la carlingue le ciel français. Mais le « Windy-Winnie » — surnom donné à l’appareil en référence à un personnage imaginaire de Disney — résiste et parvient à ramener ses dix membres d’équipage vivants, bien que contusionnés, sur le sol meusien. Était-ce l’épaisse couche de neige ou l’expérience du pilote, le lieutenant Robert A. Paeschke, qui permit l’atterrissage forcé ? Toujours est-il que l’avion finit sa course en plusieurs rebonds avant de s’immobiliser dans un fossé, à 150 mètres de la route. À peine le train d’atterrissage sorti, l’appareil perd rapidement de l’altitude, obligeant le pilote à viser une trouée entre deux parcs enneigés.

La population de Mandre (55) accourt pour secourir l’équipage, craignant que les Allemands ne surgissent à tout instant sous la neige qui tombait encore. Heureusement, car selon les habitants, le terrain était toujours miné. Les aviateurs passent plusieurs nuits dans une grange voisine, la route étant impraticable à cause des congères. Les villageois dégagent finalement les chemins afin que les troupes américaines basées à Châtillon-sous-les-Côtes puissent transporter l’équipage en camion GMC. Pour les habitants, ces hommes venus du ciel apparaissent comme des libérateurs et des héros. L’occasion est saisie pour échanger avec eux dans une atmosphère d’euphorie, de félicitations, et pour immortaliser l’instant par de nombreuses photos prises à côté de l’avion.

Quelques soldats américains restent sur place afin de démonter l’armement, tandis que le « Windy-Winnie » devient, durant plusieurs jours, une véritable attraction locale avant que les ferrailleurs ne viennent en récupérer les restes.

Dans l’esprit humoristique des G.I., on pouvait admirer sur la carlingue une pin-up dévêtue. Pour l’histoire, cette jeune femme prénommée « Winnie » avait été dessinée comme si le vent — « Windy » — lui avait arraché son soutien-gorge et ses bas.

Sources:

Création de l’ECM: le 9 septembre 2020

Mon colonel,

Chers camarades, messieurs les Sous-officiers et militaires du rang, mesdames et messieurs. La mission m’a été donné de créer et commander cette ECM, Escadrille de commandement de la maintenance.

je suis particulièrement fier de devoir commander cette escadrille.

Pas seulement parce que c’est ma Mission, mais aussi parce que finalement elle est un condensé de ma carrière.

Durant ces 21 ans de services ; j’ai servi dans des unités aux caractères et bien différents, à l’image de cette ECM qui regroupe un grand nombre de spécialités, ayant comme point commun, la maintenance.

Ce n’est ni le lieu ni le moment de vous présenter mon plan d’action.

Néanmoins, trois mots vont me guider : Humilité, Exemplarité, Modernité.

Humilité car notre environnement est en perpétuel mouvement : celui qui ne doute jamais est soit un menteur, soit un idiot ;

L’exemplarité est une ambition : je suis encore loin de l’être. Ma famille ici présente pourrait en témoigner …

Ne soyons pas à La Mode, mais soyons moderne. L’innovation ne doit pas concept, mais bien une réalité : rester un

« On a toujours fait comme çà » sera la phrase que je combattrai chaque jour de mon commandement.

Je vous remercie d’avanço pour l’aide que vous allez nous apporter pour permettre la montée en puissance de cette jeune escadrille.

Le Capitaine Laurent  Premier commandant de l’ECM.

L’ESCADRILLE DE COMMANDEMENT DE LA MAINTENANCE (ECM)

Créée le 9 septembre 2020, l’ECM puise ses effectifs directement au sein de l’ECL (escadrille de commandement et de logistique). Désormais commandée par un maintenancier, l’ECM est un atout indéniable afin de regrouper dans une seule unité élémentaire l’ensemble des techniciens du MCO-T, ainsi que les conduites de la maintenance aéronautique.

Regroupant la maintenance terrestre et sa logistique associée, les conduites de maintenance HRA, HMA et TTA, ainsi que le centre de distribution régional, l’ECM se veut ainsi le cœur du MCO du régiment. Complémentaire à la chaîne technique incarnée par le BML, la voie commandement de l’ECM est déjà d’une aide précieuse pour atteindre les objectifs fixés.

Balayant un éventail de spécialités techniques particulièrement large, le personnel de l’escadrille est géographiquement présent sur toute l’emprise du régiment et honore de ses effectifs l’ensemble des OPINT et OPEX. Jeune unité élémentaire à l’identité déjà affirmée, gardienne des traditions propres à la maintenance, l’ECM continue sa montée en puissance afin de se préparer aux défis de demain.

Source:

    • Escadrille de Commandement de la Maintenance

L’Escadrille des Services d’Aérodrome (ESA)

L’escadrille des services d’aérodrome (ESA),  est l’héritière d’unités plus anciennes qui se sont illustrées sur de nombreux théâtres d’opérations. Ses pelotons actuels ont appartenu en premier lieu à l’escadrille de commandement et des services (ECS), puis ont été versés en partie à l’escadrille de soutien et de ravitaillement (ESR).

Par changement de dénomination, le 30 juin 1999, l’ESR devient l’escadrille de contrôle et de ravitaillement (ECR). L’ECR avait pour mission d’appuyer et de soutenir l’activité aéronautique du régiment. Pour ce faire, elle disposait d’une section de commandement, d’une section de contrôle et météo, d’une section sécurité incendie, d’une section d’appui et de défense antiaérienne avec 4 canons de 20 mm, d’une section de protection et de reconnaissance, d’un peloton de protection, de reconnaissance et de balisage, et d’un peloton ravitaillement carburant et munitions. Elle accueillera dans le même temps la musique de l’ALAT. Son effectif sera alors porté à 179 militaires.
Sa polyvalence et son adaptabilité lui feront dès lors adopter comme symbole « le caméléon ». Cet insigne de manche perdurera durant toute la vie de l’unité, symbolisant par ailleurs ses capacités de travail interarmes et interarmées pour des missions réalisées dans la 3e dimension, sur terre ou sur mer.
Le 28 juin 2010, l’escadrille est incorporée dans le bataillon d’appui aéromobile (BAA), créé le même jour.
Au cours des années, plusieurs fonctions, notamment celles liées au soutien logistique, sont rétrocédées à l’escadrille de commandement et de logistique (ECL), devenant ainsi une escadrille d’appui.
Le 05 janvier 2012, l’ECR est dissoute pour donner naissance à l’escadrille des services d’aérodrome (ESA). L’ESA se rassemble derrière un leitmotiv qui est l’appui opérationnel aux équipages, quel que soit le milieu d’engagement. Elle fédère sous son fanion l’ensemble du personnel nécessaire au déploiement et à la mise en œuvre d’une plateforme aéronautique en métropole ou en opérations.
Outre ses missions de contrôle aérien, de sauvetage des équipages ou de prévision météorologique, elle assure une partie de l’instruction des équipages à travers le centre de simulation et participe à la protection du matériel et des installations en s’appuyant sur ses pelotons cynophile et PRAD.
En 2017, l’escadrille voit le transfert du peloton simulation vers l’ECL.
Forte de plus de 110 femmes et hommes hautement qualifiés, l’escadrille met en œuvre du matériel onéreux et de haute technicité tel que la tour de contrôle mobile, les véhicules de secours VIM (véhicule intervention mousse) ou des stations météorologiques portatives. L’ESA était alors composée des pelotons commandement, contrôle, MSAé (mécaniciens DEM), météo, cynotechnique et PRAD.
En 2022, l’ESA perd son peloton MSAé qui basculera au sein de l’escadrille de commandement et de maintenance, puis le PRAD, sur décision du COMALAT de dissoudre cette filière.
L’escadrille, qui compte aujourd’hui 82 militaires, continue de servir le régiment, l’ALAT et l’armée de Terre avec toute la compétence, le professionnalisme et l’engagement de ses spécialistes de l’aéronautique, du combat de mêlée et de la cynotechnie, avec toujours pour but d’aider à l’engagement des équipages en tout lieu et en tout temps.OPÉRATIONS EXTÉRIEURES :
Le personnel de cette unité d’aérocombat a participé à de nombreux engagements opérationnels :

  • ​ÉPERVIER au Tchad,
  • DAGUET en Arabie Saoudite et au Koweït,
  • TURQUOISE au Rwanda,
  • FORPRONU puis SALAMANDRE en ex-Yougoslavie,
  • ONUSOM en Somalie,
  • TRIDENT au Kosovo,
  • LICORNE en Côte d’Ivoire,
  • BERYX en Indonésie,
  • EUFOR au Tchad Est ,
  • TF LA FAYETTE en Afghanistan,
  • HARMATTAN au large des côtes libyennes,
  • SERVAL et BARKHANE au Mali,
  • SANGARIS en République centrafricaine.
  • BARKHANE, FFDJ, FFCI,
  • GEAOM
  • Burkina Faso.

Source:

  • Commandant d’unité de l’ESA.

L’héraldique du Patch de l’ECL

Le pélican représente l’escadrille de commandement et de logistique.

La devise, « Servir et Soutenir jusqu’au Sang », vient d’une légende selon laquelle cet oiseau aurait été observé saignant avec le bec pour nourrir ses petits ; référence au sacrifice et l’abnégation. Le béret bleu et les ailles précisent l’appartenance de l’unité à l’ALAT.  Le bleu du béret, le blanc du pélican et le rouge de la devise mettent en avant l’amour de la patrie.

Le chiffre 3 précise son appartenance au 3ª RHC et la mappemonde en arrière-plan évoque la projection de l’escadrille de commandement et de logistique l’escadrille sur tous les théâtres d’opérations.

Merci à l’adjudant Alexis pour la création de ce patch en 2025.

Source:

  • Escadrille de Commandement et de Logistique

Le 09 septembre 1944: Le 926th Engineer Aviation Regiment reconstruit la piste d’Etain-Rouvres:

Le 926th Engineer Aviation Regiment a joué un rôle essentiel dans la remise en service et l’aménagement de l’aérodrome d’Étain-Rouvres pendant la Seconde Guerre mondiale.

🛠️ Origines et mission

  • Constitué le 17 juin 1943 et activé trois jours plus tard à Richmond, Virginie, le régiment était spécialisé dans la construction et l’entretien d’aérodromes militaires pour les forces aériennes américaines.
  • Il a été affecté à la IX Engineer Command, une unité du Ninth Air Force, chargée de soutenir les opérations aériennes en Europe.

✈️ Intervention à Étain

  • Le 9 septembre 1944, les ingénieurs du 926th sont arrivés à Étain juste après la libération de la zone par la 3rd U.S. Army.
  • Leur mission : installer une piste temporaire en herbe de 1 500 mètres, orientée est-ouest, pour permettre aux avions de soutien (notamment les C-47) d’opérer rapidement.
  • Ils ont également mis en place :
    • Un secteur de soutien logistique
    • Des routes d’accès vers les infrastructures existantes
    • Des réservoirs de carburant, des réseaux d’eau potable, et un système électrique minimal pour les communications

🧱 Impact stratégique

  • Le travail du 926th a permis à l’IX Air Support Command d’évacuer les blessés via le 7th Field Hospital, installé sur place dès le 13 septembre 1944.
  • Leur intervention a été cruciale pour la mise en place de l’Advanced Landing Ground A-82, utilisé par le 362nd Fighter Group et les Night Fighter Squadrons dans les mois suivants.

📚 Héritage

  • Le régiment a supervisé la construction de plus de 33 aérodromes en Europe pendant la guerre.
  • Il a été inactivé en octobre 1945, puis réorganisé plusieurs fois au sein de la réserve de l’U.S. Army, devenant le 926th Engineer Brigade toujours actif aujourd’hui

Le 10 mai 1940: la base d’Étain est attaqué par la Lufwaffe.

🛩️ L’attaque aérienne du 10 mai 1940 : les premiers combats de la RAF dans le Grand Est

Au matin du 10 mai 1940, les forces aériennes alliées stationnées sur le continent sont prises pour cible par l’aviation allemande. Les terrains d’aviation en Belgique, en France et aux Pays-Bas deviennent l’objet d’intenses bombardements menés par les escadres de la Luftwaffe.

La base d’Étain ne fait pas exception. Alerté, le 73e Squadron de la RAF anticipe l’assaut et organise son repli vers le terrain de Reims-Champagne.

⏰ Les horaires de l’attaque varient selon les sources : certains médias évoquent une première offensive à 4h00, d’autres à 8h30 (et 10h00 pour la base de Senon). Six bombardiers Dornier Do 17 allemands seraient impliqués, probablement issus des unités suivantes :

  • Kampfgeschwader 27 et 76 : bombardiers Heinkel He 111
  • Jagdgeschwader 53 (JG 53) : chasseurs Messerschmitt Bf 109
  • Sturzkampfgeschwader 77 (StG 77) : bombardiers en piqué Junkers Ju 87 Stuka.

À Étain, les bombardements débutent à 12h00.

🔫 Pendant ce temps, les pilotes du 87e Squadron, stationnés à Senon (à 10 km de Rouvres), rentrent de patrouille et aperçoivent leur aérodrome en train d’être bombardé. L’officier pilote William David, à bord de son Hurricane, reprend immédiatement de l’altitude, rejoint par un autre pilote. Au-dessus des nuages, ils repèrent six appareils ennemis. Chacun engage un avion. Par une attaque surprise fulgurante, David tire deux rafales : son cible, un Do 17, s’embrase et s’écrase.

📉 Dans le courant de la matinée, le pilote Orton affronte lui aussi un Do 17 et parvient à l’abattre. Son propre appareil, cependant, est endommagé par les tirs défensifs : fuites de glycol, pare-brise brisé, et système de refroidissement touché. Malgré tout, Orton réussit à ramener son Hurricane à la base d’Étain-Rouvres, où il sera réparé.

🔹 Plusieurs pilotes du 73e Squadron s’illustrent dans les combats aériens contre bombardiers et chasseurs ennemis. Parmi eux :

  • Edgar James « Cobber » Kain
  • Harold George Paul
  • John Evelyn Scoular
  • James Winter Carmichael More
  • Richard Frewen Martin

✈️ Des appareils ennemis tels que Do 17, Ju 88 et He 111 sont abattus grâce à leur bravoure.

📦 À la suite de cette offensive d’envergure contre les aérodromes français du Grand Est, le 73e Squadron se replie temporairement sur Reims-Champagne, avant de quitter définitivement le territoire français.

Organisation du dispositif aérien dans la région d’ETAIN-ROUVRES :

Le 10 mai 1940, les unités regroupées dans la région d’ETAIN-ROUVRES sont intégrées à la Zone d’Opération Aérienne Est (« ZOAE », la France est alors découpée en quatre grandes zones d’opérations aériennes). La ZOAE est commandée par le général de corps aérien René BOUSCAT.

Son chef d’état-major est le colonel Jean CARAYON et le PC est situé à NANCY. Le Groupe de Reconnaissance I/22 (GR I/22), basé à METZ-FRESCATY, est rattaché à la 3ème Division Aérienne. La reconnaissance, composée des 5 Groupes Aériens d’Observations (GAO) sujets de cet article, sont détachés au profit de la troisième armée terrestre. Cette dernière est commandée par le général CONDE dont le PC se situe à METZ.

En novembre 1944 et janvier 1945 arrivée du 425th & 416th Night Fighter Squadrons à Etain:

Les 425th et 416th Night Fighter Squadrons ont tous deux opéré avec des Northrop P-61 Black Widow depuis la base d’Étain (A-82 Verdun/Étain Advanced Landing Ground) pendant la Seconde Guerre mondiale, jouant un rôle crucial dans la chasse de nuit et les missions d’intrusion nocturne en Europe.

425th Night Fighter Squadron:

Arrivé en France en août 1944, le 425th NFS s’est installé à Étain du 9 novembre 1944  au 12 April 1945 au moment ou la base fut reconstruite par le 926th Engineer Aviation Regiment en début septembre 1944. Il y reste durant l’hiver, période marquée par la Bataille des Ardennes et l’attaque allemande du 1er janvier 1945 (Opération Bodenplatte), qui visait notamment la base d’Étain. Il était équipé de P-61A Black Widow, dont le célèbre 42-5570. Au cours de leur séjour sur la base d’Etain, les P-61 du 45th NFS effectuèrent plusieurs missions d’attaque de nuit des réseaux ferrés et routiers allemands. A la fin de la guerre, l’unité est basée à Francfort sur le Main.

Missions principales :

  • Interception nocturne d’avions ennemis.
  • Attaques de convois et infrastructures allemandes la nuit.
  • Support aux troupes au sol en Lorraine et dans la région Rhin-Moselle.

Le 425th a aussi utilisé des HVAR rockets et des A-20 Havoc pour des missions de flare-dropping (largage de fusées éclairantes) et d’attaque.

Il était commandé par le lt col léon g. lewis.

416th Night Fighter Squadron à Étain

Le 416th NFS était basé principalement en Italie, mais a détaché une unité à Étain entre janvier et février 1945. Il opérait avec des Mosquito NF.XIII britanniques et des P-61 Black Widow.

Missions typiques :

  • Patrouilles nocturnes dans l’est de la France.
  • Interdiction aérienne contre les mouvements allemands.
  • Coordination avec les unités de la 12th Air Force.

Un P61 Black Widow équipé de rockets du 425th Night Fighter Squadron à Etain en 1945.

Le P-61 Black Widow

Premier chasseur américain conçu spécifiquement pour la chasse de nuit. Équipé d’un radar SCR-720, capable de détecter des cibles dans l’obscurité.

Armement :

  • 4 canons de 20 mm.
  • 4 mitrailleuses de 12,7 mm en tourelle dorsale.

Capable d’opérer depuis des terrains sommaires comme Étain, grâce à ses volets hypersustentateurs et sa robustesse

Le 15 mars 2016, un A400M atterrit sur la base du 3RHC:

IL y a bien longtemps qu’un gros porteur n’ai posé sur le terrain de la base lieutenant Mantoux. Même si la piste n’ai plus configuré pour recevoir de gros porteur pour transporter les hélicos au 4 coins du monde du grand 3 (cela se fait encore aujourd’hui sur le terrain de Vatry) il n’ai pas rare  de voir dans la CTR d’Etain un A400M volé.

Mais il est bien plus rare de le voir poser. En effet cela peut ce faire mais sous restriction. tout les paramètres acceptables ne sont plus réunis.

Mais le mardi 15 mars 2016, un  A400M a transporté dans sa soute un hélicoptère de manœuvre. Le Puma a été embarqué à Niamey par les militaires du 3RHC déployés sur zone. Pour la première fois, l’Atlas a volé avec une machine de 4 tonnes à bord. L’hélicoptère a été livré directement à son régiment d’appartenance. D’ordinaire, les A400M ne desservent que leur base d’Orléans. Cette livraison expresse est un formidable gain de temps pour les mécaniciens du régiment qui récupèrent la machine en moins de 3 heures au lieu des 5 jours habituels, après remontage et remise en vol pour rentrer en Meuse. Cette hyper rentabilité est à la fois humaine, technique et économique.

12 mai 2025: Pose de la première pierre des infrastructures d’accueil Caïman.

Le mardi 12 mai 2025 au matin , le 3° RHC organisait une cérémonie pour la pose de la première pierre des infrastructures d’accueil Caïman.

Une journée symbolique et particulièrement importante pour développer l’ancrage territorial du régiment, en présence de nombreux acteurs locaux et d’invités prestigieux : officier général de zone de défense et de sécurité Est, directeur de l’établissement du service d’infrastructure de la défense Nord-Est, gendarmerie de la Meuse, préfet de la Meuse, parlementaires, président de la CODECOM d’Étain, maires, SDIS55, industriels.

Ces trois nouveaux bâtiments de 18 000 m² de surface et d’un budget de  plus de 65 millions d’euros de travaux vont transformer la marguerite nord-ouest qui accueillait jusque là, la partie maintenance des hélicoptères de manœuvre, le peloton transmission et l’atelier des mécaniciens radars qui profite aujourd’hui de nouveaux bâtiments plus fonctionnel à leur mission de tout les jours.

Sources:

  • OCI 3° RHC
  • Facebook 3° RHC