Par changement de dénomination, le 30 juin 1999, l’ESR devient l’escadrille de contrôle et de ravitaillement (ECR). L’ECR avait pour mission d’appuyer et de soutenir l’activité aéronautique du régiment. Pour ce faire, elle disposait d’une section de commandement, d’une section de contrôle et météo, d’une section sécurité incendie, d’une section d’appui et de défense antiaérienne avec 4 canons de 20 mm, d’une section de protection et de reconnaissance, d’un peloton de protection, de reconnaissance et de balisage, et d’un peloton ravitaillement carburant et munitions. Elle accueillera dans le même temps la musique de l’ALAT. Son effectif sera alors porté à 179 militaires.
Sa polyvalence et son adaptabilité lui feront dès lors adopter comme symbole « le caméléon ». Cet insigne de manche perdurera durant toute la vie de l’unité, symbolisant par ailleurs ses capacités de travail interarmes et interarmées pour des missions réalisées dans la 3e dimension, sur terre ou sur mer.
Le 28 juin 2010, l’escadrille est incorporée dans le bataillon d’appui aéromobile (BAA), créé le même jour.
Au cours des années, plusieurs fonctions, notamment celles liées au soutien logistique, sont rétrocédées à l’escadrille de commandement et de logistique (ECL), devenant ainsi une escadrille d’appui.
Le 05 janvier 2012, l’ECR est dissoute pour donner naissance à l’escadrille des services d’aérodrome (ESA). L’ESA se rassemble derrière un leitmotiv qui est l’appui opérationnel aux équipages, quel que soit le milieu d’engagement. Elle fédère sous son fanion l’ensemble du personnel nécessaire au déploiement et à la mise en œuvre d’une plateforme aéronautique en métropole ou en opérations.
Outre ses missions de contrôle aérien, de sauvetage des équipages ou de prévision météorologique, elle assure une partie de l’instruction des équipages à travers le centre de simulation et participe à la protection du matériel et des installations en s’appuyant sur ses pelotons cynophile et PRAD.
En 2017, l’escadrille voit le transfert du peloton simulation vers l’ECL.
Forte de plus de 110 femmes et hommes hautement qualifiés, l’escadrille met en œuvre du matériel onéreux et de haute technicité tel que la tour de contrôle mobile, les véhicules de secours VIM (véhicule intervention mousse) ou des stations météorologiques portatives. L’ESA était alors composée des pelotons commandement, contrôle, MSAé (mécaniciens DEM), météo, cynotechnique et PRAD.
En 2022, l’ESA perd son peloton MSAé qui basculera au sein de l’escadrille de commandement et de maintenance, puis le PRAD, sur décision du COMALAT de dissoudre cette filière.
L’escadrille, qui compte aujourd’hui 82 militaires, continue de servir le régiment, l’ALAT et l’armée de Terre avec toute la compétence, le professionnalisme et l’engagement de ses spécialistes de l’aéronautique, du combat de mêlée et de la cynotechnie, avec toujours pour but d’aider à l’engagement des équipages en tout lieu et en tout temps.
OPÉRATIONS EXTÉRIEURES :
Le personnel de cette unité d’aérocombat a participé à de nombreux engagements opérationnels :
- ÉPERVIER au Tchad,
- DAGUET en Arabie Saoudite et au Koweït,
- TURQUOISE au Rwanda,
- FORPRONU puis SALAMANDRE en ex-Yougoslavie,
- ONUSOM en Somalie,
- TRIDENT au Kosovo,
- LICORNE en Côte d’Ivoire,
- BERYX en Indonésie,
- EUFOR au Tchad Est ,
- TF LA FAYETTE en Afghanistan,
- HARMATTAN au large des côtes libyennes,
- SERVAL et BARKHANE au Mali,
- SANGARIS en République centrafricaine.
- BARKHANE, FFDJ, FFCI,
- GEAOM
- Burkina Faso.
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