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LE 3E RÉGIMENT D’HÉLICOPTÈRES DE COMBAT
HISTORIQUE 3ème RHC

Créé à Haiphong en 1947, le 3ème Groupe Aérien d’Observation d’Artillerie (GAOA) devient le 23ème GAOA en 1950. Dissous en 1954, il totalise 34500 heures de vol de guerre à la fin du conflit indochinois.

En 1968 le Groupement d’Aviation Légère de Division numéro 4 (GALDIV 4) est créé sur la base d’ETAIN ROUVRES. Cette unité est dotée, à sa création, d’Alouette 2 puis d’Alouette 3 anti-char ainsi que de Puma. En 1976 les Gazelles remplaceront les Alouettes.

En 1977 le 3ème Régiment d’Hélicoptères de Combat voit le jour et devient l’héritier des traditions du 23ème GAOA.

En 1996, la première escadrille de l’ALAT armée du système VIVIANE équipe le 3ème RHC qui devient naturellement le régiment de la nuit.

Sa devise : SEMPER AD ALTA (toujours plus haut)

La patronne : Sainte Clotilde depuis 1994

Les citations obtenues pendant la période 1947-1954 par les 3ème et 23ème GAOA autorisent le 3ème RHC à porter la fourragère aux couleurs de la Médaille Militaire. Décoration attribuée en 1953 avec olive aux couleurs de la Croix de Guerre des Théâtres d’Opérations Extérieurs (TOE).

L’étendard du 3ème RHC porte sur le revers les inscriptions suivantes :

Indochine 1947-1954
Koweït 1990-1991
Sur sa cravate une Croix de Guerre aux couleurs des TOE avec 4 palmes et une étoile de vermeil (Indochine). 1 palme (opération Daguet) ainsi que la Croix de la Valeur Militaire avec 2 palmes (Pamir et Harmattan).

Son insigne reprend les armes de la ville d’Etain, un sapin vert qui rappelle sa filiation au GALDIV 4, le chiffre 3 et une aile d’argent avec étoile symbolisant l’ALAT.

A l’origine le béret bleu qui coiffait les parachutistes métropolitains fut attribué à toutes les formations d’hélicoptères en 1957 par une décision du secrétariat d’Etat à la défense.

En 2010 le Grand 3 se réorganise en structure bataillonnaire. Le Bataillon d’Hélicoptères de Reconnaissance et d’Attaque (BHRA), le Bataillon d’Hélicoptères de Manœuvre et d’Assaut (BHMA) et le Bataillon d’Appui Aéromobile (BAA). Depuis sa création il n’a cessé d’être projeté tant sur le territoire national que sur les théâtres d’opérations extérieures.

De 2000 à 2016: Le 3° RHC se modernise.

Début des années 2000, le 3e RHC faisait partie des régiments pressentis pour recevoir des hélicoptères Tigre à compter de 2010. Il a donc bénéficié des projets d’infrastructure induit par l’arrivée d’un hélicoptère nouvelle génération : réhabilitation de hangars et de bâtiments en zone vie. La réfection du PCR (poste de commandement régimentaire) avait alors été programmée.

En 2008, l’armée de Terre revoit sa commande de Tigre à la baisse et choisit de les répartir entre le 1er RHC de Phalsbourg et le 5e RHC de Pau. Suite à ce changement de perspectives, les travaux en cours au 3e RHC seront terminés, comme les hangars, mais ceux qui n’avaient pas commencé seront suspendus sans délais, dont le PCR.

De 2011 à 2013, le colonel Frédéric TURQUET commande le Grand 3 et décide de relancer le projet immobilier du PCR. Une nouvelle et dernière fiche d’expression de besoins détaillant la totalité du projet est validée en 2013. Le lieutenant-colonel Philippe GOISNARD,
commandant alors le bataillon d’appui aéromobile, se saisit du dossier.
En raison de difficultés de financement, encore compliquées par les nombreuses réformes, le projet devait être divisé en deux tranches réparties sur plusieurs années : réfection de l’aile nord en priorité, puis de l’aile sud. L’acharnement de l’état-major du 3e RHC a permis la validation d’un projet unique. Toutefois, le budget alloué comprenait uniquement le ravalement de façade et la mise hors d’eau et hors d’air du bâtiment : désamiantage, réfection de la toiture, isolation, changement des fenêtres et portes extérieures, abattage des anciennes cloisons et montage des nouvelles.

Début 2016, après plusieurs mois de travaux, le bâtiment est comme neuf mais vide : pas de revêtement aux sols ni aux murs, des pièces cloisonnées sans portes et sans mobiliers.
Un tout cohérent. Après bien des négociations et tractations, une extension de budget est accordée pour aménager l’intérieur et les extérieurs du bâtiment.

Le poste de commandement forme un tout cohérent : intérieur, extérieur, mobilier et matériaux. Le bâtiment incarne le renouveau
de la base. L’ensemble est beau et visuel, moderne et fonctionnel.  Les superficies sont rationalisées pour une efficacité renforcée.
Le PCR regroupe de façon logique : l’état-major régimentaire, le bureau opérations et instruction, le bureau maintenance et logistique, les opérations, le bureau outre-mer et projection, les ressources humaines, la prévention, la réserve, etc. soit 74 personnes.
Tout l’intérêt d’un bâtiment unique dédié au commandement régimentaire et rassemblant les grands services consiste à centraliser la fonction décisionnelle.

SOURCE:

  • Dossier de presse pour l’inauguration du nouveau poste de commandement régimentaire le 30 septembre 20216.

11 mars 2023: Le 3e RHC à la pointe de la dronisation de l’aérocombat…


l’hélicoptère ou le drone dans le futur ?

Tel est la question posée à des classes de défense partenaire du 3e régiment d’hélicoptères de combat (3e RHC). Une réflexion très intéressante sur le combat du futur et le vol non habité.

Mais le 3e RHC à choisi ! Pourquoi pas les deux. On peu lire dans un article du site OPEX360.com, comme l’a rappelé le général David Cruzille, le commandant de l’Aviation légère de l’armée de Terre [COMALAT et ancien chef de corps du grand 3], dans un entretien diffusé par le Commandement du combat futur [CCF], la nécessité de développer la coopération entre les hélicoptères et les drones figurait dans les documents de doctrine élaborés il y a déjà 15 ans.

« Le drone, aujourd’hui, c’est une belle opportunité. Il y a un tel bond technologique que l’on peut passer de la doctrine à la mise en œuvre », a estimé le général Cruzille. Et il n’est pas question pour l’ALAT de perdre du temps en attendant le développement du « drone parfait ».

« Le but n’est pas d’attendre le drone idéal qui fera 100 % de ce qu’on attend de lui. Mais si on a déjà des drones qui peuvent nous apporter deux tiers de ce qu’on attend, alors il faut saisir cette balle », a explique le COMALAT.

Aussi, l’ALAT s’est lancée dans la « dronisation de l’aérocombat », qui est, selon le général Cruzille, une « démarche ambitieuse et assumée ». En clair, il s’agit d’utiliser des drones – disponibles sur le marché – à partir d’un hélicoptère pour « voir et tirer plus loin » ainsi que pour leurrer l’adversaire.

Une expérimentation a d’ailleurs récemment été menée à cette fin par le 3e Régiment d’hélicoptères de combat [RHC], un drone FPV ayant été mis en œuvre par un opérateur installé dans la soute d’un hélicoptère de manœuvre.

Plus généralement, il s’agit de développer le concept ELA [engins lancés par aéronef].

« C’est un concept sur lequel travaille l’industrie. Pour faire simple, on peut imaginer qu’un drone puisse être lancé à partir d’un Tigre et qui permette d’observer une zone à 10 ou 20 km » en avant, a expliqué le COMALAT. Il pourrait également être possible de lancer des munitions téléopérées ou des drones chargés de « leurrer l’ennemi en attirant son attention sur une zone où vous n’avez pas l’intention d’aller avec vos hélicoptères », a-t-il ajouté.

La guerre en Ukraine démontre chaque jour l’utilité de disposer de drones. Que soit dans les airs ou sous l’eau.  Une telle capacité serait également intéressante pour les hélicoptères de manœuvre, comme le NH-90 Caïman présent sur la base, mais aussi pour le H160M « Guépard », le successeur de la Gazelle. Pour ces deux types d’appareils, un opérateur prendrait place dans la soute arrière afin de diriger le drone, ce qui permettrait de ne pas alourdir la charge cognitive de l’équipage.

Sources:

Site: www.OPEX360.com

30 août 2016: Sébastien Loeb parraine une escadrille du 3e RHC

Sébastien Loeb, le nonuple champion du monde des rallyes est arrivé aux commandes de son hélicoptère. Il s’est posé sur la base du 3e Régiment d’hélicoptères de combat d’Étain-Rouvres dans la Meuse.
Pilote d’hélicoptère totalisant 1.200 heures de vol, Sébastien Loeb a rencontré il y a quelque temps le personnel de trois Gazelle à l’aérodrome de Gap.

Le champion refaisait le plein de son appareil. La discussion s’est  engagée entre passionnés d’aéronautique. Et le pilote de rallye a accepté de parrainer l’EHRA3, l’Escadrille d’hélicoptères de reconnaissance et d’attaque n° 3 surnommée « Les Félins ».
Avec humour Sébastien Loeb a raconté sa rencontre avec l’hélicoptère : « Quand je cassais mes voitures, on me ramenait en hélicoptère ! » Et il ajoute : « L’hélicoptère c’est un pilotage fin, précis un peu comme en voiture ».
Le capitaine Gallineau commandant l’EHRA3 a mis en avant les valeurs communes : « Audace, courage et goût de vaincre ».

Et le colonel Verborg a souligné que « ce qui nous lie à Sébastien Loeb, c’est la persévérance. C’est un parrain de choc ! Ce ne sont pas les mêmes missions, mais ce sont les mêmes valeurs ». Le champion du monde a volé ensuite sur Gazelle et a participé à un exercice de nuit avec jumelles de vision nocturne.

Sources: 

L’Est Républicain, édition du 30 août 2016.

Photo: EHRA3

Témoignage d’un ancien du grand 3: [Période Année 1980]

Vol de corbeaux au-dessus de nids de mulots à Etain-Rouvres en Lorraine

Nous sommes dans le début des années 80. Je suis lieutenant au 3ème régiment d’hélicoptères de combat (3RHC) et mon régiment partageait avec le 94ème régiment d’infanterie (94 RI) une énorme base construite et adaptée pour l’US Air Force. Elle a été fermée en mars 1966, suite à la volonté du général de Gaulle de quitter le commandement intégré de l’OTAN. En son temps, cette base US hébergeait plus de 4000 Gi’s. En 1980, cette infrastructure aéronautique était surdimensionnée pour nos deux régiments français. Donc beaucoup de bâtiments sont à l’abandon depuis 1966, mais petit à petit ils sont réoccupés, ayant besoin d’espace, c’est le cas de notre régiment d’hélicoptères à sa création en 1977. En 1981, la réhabilitation de certains de ces bâtiments abandonnés et attribués au 3 RHC se fait un peu attendre.

Si bien que la cohabitation avec les fantassins n’est pas toujours facile, en effet étant locataires depuis plus longtemps que le 3, le 94 occupe les meilleurs bâtiments. Seules les installations aéronautiques de cette base ne sont pas disputées évidemment, elles ont été utilisées par une petite unité ALAT dissoute au profit du 3ème RHC, à savoir le GALDIV 4.

Les deux chefs de corps se saluent aimablement mais par exemple au mess les états-majors ne mangent pas ensemble, de plus, le chef de corps de 94 est institutionnellement commandant de la base et décide de l’affectation des bâtiments. Bien sûr il veille jalousement sur ses prérogatives et son petit pré carré.

Au niveau des sous-officiers l’entente au point de rencontre du mess est cordiale et aimable sans plus.

Chez les officiers la courtoisie est de mise mais la température de leurs relations tend plutôt vers le tiède.

Sur la base, il s’en suivait un climat général assez particulier.

Pour donner un exemple concret, les fantassins nous affublaient du titre de « corbeaux » auquel nous leur répliquions par celui de « mulots » . Le qualificatif de corbeau n’était pas très gratifiant car particulièrement en hiver; on voyait ces oiseaux noirs se déplacer bruyamment en groupe au dessus de la froide plaine de la Woëvre pour rejoindre les grands platanes du bord de route pour y passer la nuit. Quant aux mulots ils grouillaient partout sur la base car ils nichaient à proximité des conduits de chauffage collectif qui relie la chaufferie centrale aux bâtiments de la base en bien sûr facilitant leur multiplication. Là dans relatif confort, ils y élevaient tous une nombreuse progéniture.

Mais ce n’est pas tout en effet, les sujets de discussion ou de discorde portaient aussi sur la différence de traitement entre les fantassins et les personnels navigants touchant la solde à l’air, ou encore les heures de vol accumulées comme autant de bonifications d’annuités pour la retraite militaire etc….

Afin de concrétiser ce que j’écris, un jour en arrivant au mess pour le repas de midi en salle des officiers subalternes; nous remarquons tout de suite que les lieutenants du 94 RI ont dressé une grande table sur laquelle on venait de leur servir le dessert. Ils sont en tenue de combat et portent tous à la ceinture leur masque respiratoire NBC (Nucléaire, Biologique, Chimique). Pas d’inquiétude particulière on se dit qu’ils vont partir en manip. Mais , au moment où presque tous les Alatman sont installés à table, sur ordre de leur président, un lieutenant écrase au sol une cartouche de gaz lacrymogène. Puis ils enfilent paisiblement leur masque et se rassoient. Panique chez les autres consommateurs qui sortent tous dehors en pleurant et pour certains en emportant leur assiette.

Alors inutile de dire que le président des lieutenants du 94 fut convoqué par son colonel et peut-être puni après la plainte de son homologue de l’ALAT.

A compter de ce jour les relations entre les mulots et les corbeaux s’en trouvèrent refroidies durablement !

Et puis un jour les mulots sont partis vers Sissonne laissant aux corbeaux la sérénité du ciel lorrain !

Jean-charles Alléonard

Une vie sous l’uniforme Broché – 10 septembre 2021

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L’escadrille de commandement et de logistique: (E.C.L)

De l’Escadrille de Commandement et des Services (ECS) à l’Escadrille de commandement et de Logistique (ECL):

L’Escadrille de Commandement et des Services (ECS):

Créée le 1er août 1977, à Étain, l’ECS est chargée d’apporter, au moment voulu par le commandement, des moyens en personnels qualifiés et en matériel disponibles pour permettre au régiment de combattre et d’assurer les charges en service courant des autres unités.
Elle est dissoute le 30 juin 1999, pour former, par changement de dénomination, l’escadrille de commandement et de logistique (ECL).

l’Escadrille de commandement et de Logistique (ECL)

Créée le 1er juillet 1999, par changement de dénomination de l’ECS, cette escadrille est chargée de commander et de faire vivre le régiment. Elle est articulée en une section d’état-major, une section de commandement et de liaison, une section de transmissions, une section des services techniques, une section gestion des ressources humaines, une section services administratifs, une section médicale, un groupe infrastructure, une section de commandement et de logistique et une section de maintenance. L’ensemble représente un peu plus de 200 militaires. Le 28 juin 2010, l’escadrille est incorporée dans le bataillon d’appui aéromobile (BAA) jusqu’au 06 mai 2021, date de dissolution du bataillon.
En septembre 2020, l’ECL est réarticulée suite à la création de l’escadrille de commandement de la maintenance (ECM) et comprend désormais un état-major, le peloton transmissions, le peloton numérisation de l’espace de bataille (NEB) et le peloton transport.
En juillet 2023, le peloton de reconnaissance et d’appui au déploiement est transféré à l’ECL pour fusionner avec le peloton transport. Ses pelotons deviennent: le Peloton de Reconnaissance et de Transport. (PRT)
2025: Héraldique du nouveau patch:
le pélican représente l’escadrille de commande et de logistique.
la devise, « Servir jusqu’au Sang », vient d’une légende selon laquelle cet oiseau aurait été observée se saignant avec le bec pour nourrir ses petits; référence au sacrifice et à l’abnégation.
Le béret bleu et les ailes précisent l’appartenance de l’unité à l’ALAT. Le bleu du béret, le blanc du pélican et le rouge de la devise mettent en avant l’amour de la patrie. le chiffre 3 précise son appartenance au 3e RHC et la mappemonde en arrière-plan évoque la projection de l’escadrille sur tous les théâtres d’opérations.
Source:
-Info ECL

L’insigne du 3e régiment d’hélicoptères de combat.

Cet insigne est remis officiellement au régiment le 31 mai 1987 sous le numéro G 3409, le 30 janvier 1987.

Homologation.
G 3409, le 30 janvier 1987. Cet insigne est remis officiellement au régiment le 31 mai 1987.
L’homologation est demandée par le général commandant l’ALAT, le 9 janvier 1987. Le changement de modèle se justifie par le fait que le 3e RHC n’appartient plus au 1er corps d’armée depuis le 1er juillet 1985.

Description.
Écu moderne rouge creusé de trois pots d’argent disposés en V encadrant le chiffre 3 d’or et adextrés d’une silhouette de sapin vert liserée de blanc. En pointe, étoile d’argent d’où se hisse un double vol superposé du même.

Symbolisme.
Les armes de la ville d’Étain (trois pots) évoquent le lieu de création et de stationnement du régiment. Sa filiation et ses traditions sont précisées par le sapin de la 4e DI (repris des insignes du GALDIV 4 et du PMAH 4e DIM) ainsi que par le chiffre trois ayant la même calligraphie que celui figurant sur l’insigne du 3e  GAOA. L’étoile ailée de l’ALAT précise son rattachement.

Source:

 

Lieutenant Etienne Mantoux

Le lieutenant Etienne Mantoux est né le 5 février 1913 à Paris. Après des études de droit, sciences politiques et sciences économiques, il est incorporé dans l’armée de l’Air en 1934 et devient officier observateur dans l’aérostation.

Mobilisé une première fois en 1938, il est affecté à proximité de la frontière allemande au moment où la France entre en guerre. Démobilisé en août de la même année, il prépare un doctorat en droit qu’il obtient avec la mention « très bien » et reçoit l’offre d’une bourse de recherche de la fondation « Rockefeller » lui permettant de poursuivre ses études aux Etats-Unis.

 

En avril 1943, il rejoint la Grande-Bretagne et sert comme aiguilleur du ciel. En 1944, sous le commandement du général Koenig, il obtient de servir au front.

Il y effectue son fait d’arme le plus glorieux. Il décolle, porteur du message du général Leclerc s’adressant aux FFI de Paris : « Tenez bon, nous arrivons », et le largue sur la préfecture de police sous un feu ennemi nourri. Le 29 avril, il reçoit une mission de reconnaissance qu’il ne peut exécuter en avion en raison du mauvais temps. Il décide alors de la réaliser en Jeep. Il sera pris à partie par l’ennemi et son destin y sera tragiquement scellé.

Durant ses trois années au front, le lieutenant Etienne Mantoux a effectué 140 missions de guerre. Cité quatre fois à l’ordre de l’armée, décoré de l’American Air Medal et de la Croix de Guerre avec palme, il est fait chevalier de la Légion d’Honneur à titre posthume.

Le colonel Pierre Meyer, ancien chef de corps du 3e RHC, a choisi ce nom de baptême pour la base le 30 juin 2011.