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Le 30 septembre 1955: La base Etain Air-Base est inaugurée

🎖️ L’inauguration de la base Etain-Rouvres le 30 septembre 1955

la base est officiellement inaugurée et remise en service dans le cadre du réseau aérien de l’OTAN.

En présence du major général Lee, commandant la 12e Air Force et du général de Chassey commandant la 1re région aérienne à Dijon, les vastes installations s’étendent entre Etain, Amel et Rouvres. les travaux avaient débuté en 1952.

Elle devient une base américaine accueillant notamment le 388th Fighter-Bomber Wing et plus tard le 49th Fighter-Bomber Wing4.

Cette inauguration marque le début de la période américaine sur le site, qui durera jusqu’au départ des troupes en 1967.

Sources:

Le 10 mai 1940: la base d’Étain est attaqué par la Lufwaffe.

🛩️ L’attaque aérienne du 10 mai 1940 : les premiers combats de la RAF dans le Grand Est

Au matin du 10 mai 1940, les forces aériennes alliées stationnées sur le continent sont prises pour cible par l’aviation allemande. Les terrains d’aviation en Belgique, en France et aux Pays-Bas deviennent l’objet d’intenses bombardements menés par les escadres de la Luftwaffe.

La base d’Étain ne fait pas exception. Alerté, le 73e Squadron de la RAF anticipe l’assaut et organise son repli vers le terrain de Reims-Champagne.

⏰ Les horaires de l’attaque varient selon les sources : certains médias évoquent une première offensive à 4h00, d’autres à 8h30 (et 10h00 pour la base de Senon). Six bombardiers Dornier Do 17 allemands seraient impliqués, probablement issus des unités suivantes :

  • Kampfgeschwader 27 et 76 : bombardiers Heinkel He 111
  • Jagdgeschwader 53 (JG 53) : chasseurs Messerschmitt Bf 109
  • Sturzkampfgeschwader 77 (StG 77) : bombardiers en piqué Junkers Ju 87 Stuka.

À Étain, les bombardements débutent à 12h00.

🔫 Pendant ce temps, les pilotes du 87e Squadron, stationnés à Senon (à 10 km de Rouvres), rentrent de patrouille et aperçoivent leur aérodrome en train d’être bombardé. L’officier pilote William David, à bord de son Hurricane, reprend immédiatement de l’altitude, rejoint par un autre pilote. Au-dessus des nuages, ils repèrent six appareils ennemis. Chacun engage un avion. Par une attaque surprise fulgurante, David tire deux rafales : son cible, un Do 17, s’embrase et s’écrase.

📉 Dans le courant de la matinée, le pilote Orton affronte lui aussi un Do 17 et parvient à l’abattre. Son propre appareil, cependant, est endommagé par les tirs défensifs : fuites de glycol, pare-brise brisé, et système de refroidissement touché. Malgré tout, Orton réussit à ramener son Hurricane à la base d’Étain-Rouvres, où il sera réparé.

🔹 Plusieurs pilotes du 73e Squadron s’illustrent dans les combats aériens contre bombardiers et chasseurs ennemis. Parmi eux :

  • Edgar James « Cobber » Kain
  • Harold George Paul
  • John Evelyn Scoular
  • James Winter Carmichael More
  • Richard Frewen Martin

✈️ Des appareils ennemis tels que Do 17, Ju 88 et He 111 sont abattus grâce à leur bravoure.

📦 À la suite de cette offensive d’envergure contre les aérodromes français du Grand Est, le 73e Squadron se replie temporairement sur Reims-Champagne, avant de quitter définitivement le territoire français.

Organisation du dispositif aérien dans la région d’ETAIN-ROUVRES :

Le 10 mai 1940, les unités regroupées dans la région d’ETAIN-ROUVRES sont intégrées à la Zone d’Opération Aérienne Est (« ZOAE », la France est alors découpée en quatre grandes zones d’opérations aériennes). La ZOAE est commandée par le général de corps aérien René BOUSCAT.

Son chef d’état-major est le colonel Jean CARAYON et le PC est situé à NANCY. Le Groupe de Reconnaissance I/22 (GR I/22), basé à METZ-FRESCATY, est rattaché à la 3ème Division Aérienne. La reconnaissance, composée des 5 Groupes Aériens d’Observations (GAO) sujets de cet article, sont détachés au profit de la troisième armée terrestre. Cette dernière est commandée par le général CONDE dont le PC se situe à METZ.

Squadron leader Newell « Fanny » Orton (UK)

Newell Orton (1915 – 17 septembre 1941) était un as de l’aviation britannique de la Royal Air Force (RAF ) pendant la Seconde Guerre mondiale. Il est officiellement crédité de la destruction de 17 avions ennemis.

Il est né dans le petit village de ECHT dans l’Aberdeenshire où son père était médecin et la famille a déménagé plus tard à Warwick.

Il a servi dans la Royal Air Force Volunteer Reserve avant de rejoindre la RAF en 1937. Affecté au 73e Escadron, il est envoyé en France avec l’escadron au début de la Seconde Guerre mondiale. Il a beaucoup volé pendant la drôle de guerre et la bataille de France qui a suivi. Il a été blessé le 15 mai 1940 lorsque son Hawker Hurricane a été abattu et a été rapatrié en Angleterre pour y être soigné à l’hôpital pour des brûlures. En 1941, après s’être remis de ses blessures, il est nommé commandant du 54e Escadron et participe à de nombreuses opérations sur le front de la Manche jusqu’à sa mort.

Le 8 septembre 1939, alors que la Seconde Guerre mondiale bat son plein, il est déployé en France. Opérant à partir de Rouvres, non loin de la frontière avec l’Allemagne, l’escadron effectuait régulièrement des patrouilles permanentes et participait à de rares engagements avec la Luftwaffe pendant la drôle de guerre.

Le 23 novembre 1939, Orton participe à l’abattage d’un bombardier moyen Heinkel He 111 et en revendique un autre comme détruit. Vers la fin de l’année et au début de l’année 1940, les conditions météorologiques ont souvent affecté les opérations aériennes et peu d’action a été vue.

En février 1940 : Les conditions ont commencé à s’améliorer et les opérations ont été plus fréquentes le mois suivant. Le 26 mars, Orton abat deux chasseurs Messerschmitt Bf 109 près de Trèves. Son propre avion a été endommagé, semble-t-il par l’as de l’aviation allemand Werner Mölders. Le 21 avril, il détruit un Bf 109 qui attaquait son escadrille alors qu’il poursuivait deux autres chasseurs ennemis. Plus tard, au cours de la même patrouille, il abat un Messerschmitt Bf 110, qui fait partie d’un groupe qui intercepte son vol, et en endommage un autre. Ce fut une journée réussie pour l’escadron, avec plusieurs avions ennemis abattus. Orton est également devenu un as de l’aviation, crédité de la destruction de cinq avions allemands. Il était le deuxième as de l’escadron de la guerre, son collègue pilote Edgar Kain étant le premier.

Au cours du mois d’avril 1940, cet officier était le chef d’une section arrière d’une patrouille de neuf avions, et à ce poste, il s’est vu confier la tâche importante de garder l’arrière de la formation. Alors que deux avions ennemis étaient poursuivis en Allemagne, il a remarqué d’autres avions ennemis à l’arrière gauche. Après avoir averti le chef de la formation, il se mit en route avec sa section pour attaquer l’ennemi, qui s’avéra être trois Messerschmitt 109 dont l’un qu’il abattit en flammes. Plus tard, au cours de la même patrouille, la formation est de nouveau entrée en action avec 12 avions ennemis et, au cours de cet engagement, le lieutenant d’aviation Orton a attaqué un Messerschmitt 109 et, croit-on, l’a détruit. Cet officier a fait preuve d’habileté et de détermination dans un certain nombre de combats précédents.

Image : Photos sur l’aile d’un Hurricane F/O Edgar J « Cobber » Kain (KIFA 7/6/40),  & F/O Newell « Fanny » Orton (KIA 17/9/41).

Le 10 mai 1940, Orton engage un Do 17 en vol et parvient à l’abattre, mais son propre appareil est touché par le tir défensif du bombardier allemand. Son Hurricane subit des fuites de glycol, un pare-brise endommagé, et des dégâts au système de refroidissement moteur. Malgré cela, Orton réussit à ramener son avion à la base d’Étain-Rouvres, où il sera réparé.

🏅 Un pilote d’exception :

À cette date, Orton avait déjà 11 victoires aériennes confirmées.

Il recevra la Distinguished Flying Cross (DFC) le 17 mai 1940, puis une Bar à sa DFC en juillet — devenant le premier pilote du Squadron 73 à recevoir cette double distinction. Il survivra à cet incident, mais sera abattu et tué le 17 septembre 1941 lors d’une mission en Spitfire.

Le 15 mai 1940, Orton, qui volait avec cinq autres Hurricane de son escadron, est blessé lors d’un combat aérien avec plusieurs Bf 110. Après avoir abattu deux des Bf 110, son Hurricane est endommagé et incendié. En sautant en parachute, le parachute d’Orton s’est pris dans les arbres lorsqu’il a atterri et il a dû être secouru par un autre officier de la RAF. Ses blessures, dont de graves brûlures, ont nécessité une hospitalisation et ont mis fin à sa participation à la bataille de France. À ce moment-là, il est crédité d’au moins 15 avions ennemis détruits. Deux jours plus tard, en reconnaissance de ses exploits du 21 avril, le 17 mai il reçoit la Distinguished Flying Cross (DFC)et  une barre à sa DFC en juillet .

La citation, publiée dans The London Gazette, se lit comme suit :

Le 22 juin 1940, jour de l’invasion allemande de la France, Orton et un autre pilote endommagent un bombardier moyen Dornier Do 17 qui avait attaqué l’aérodrome de Rouvres mais dut s’évacuer après que son Hurricane eut été endommagé. De retour à l’escadron, il a pu reprendre son vol le jour même. Proche de la frontière et exposé aux bombardements, l’escadron est déplacé, à Reims-Champagne Orton abat rapidement un Do 17 le matin et un Bf 110 dans l’après-midi. D’autres membres de l’escadron ont abattu quatre autres avions allemands.  Cours des jours suivants, au cours desquels les opérations aériennes ont été mouvementées, il a abattu d’autres avions ennemis.

Quand il est décédé, il était chef d’escadrille du 54e squadron basé à Hornchurch. Le 17 septembre 1941, il accompagnait des bombardiers Bleinheims qui devait bombarder la centrale électrique de Mazingarbe, son spitfire Mark VB N° W3772 a été abattu par un messerschmitt et on ne sait pas s’il est tombé dans la mer ou sur terre, son corps n’ayant jamais été retrouvé, son nom est gravé sur le panneau 29 du cimetière de Runnymede dans la banlieue de Londres.

Sources : 

  •  François Clauvelin. (Historien Français)
  • Recherche articles internet.

L’insigne d’honneur du 3e régiment d’hélicoptères de combat

Créateur.
Le colonel Germain BARRAU, chef de corps du 3e RHC de juin 2005 à juin 2007, décida de créer un insigne d’honneur, marquant ainsi les valeurs fortes d’un régiment unique, tant par son personnel que par son implantation dans une région marquée par l’histoire. Cet insigne numéroté serait remis à titre exceptionnel une à deux fois par an par le chef de corps.
Le personnel du régiment s’est investi dans ce projet et a réalisé plusieurs propositions d’insigne. Le 28 mars 2006, une commission présidée par le colonel BARRAU choisit le projet du brigadier-chef ZETTOR et de madame OUDEA. Il fut retravaillé par les dessinateurs professionnels de la société LR. Les deux lauréats se virent remettre les insignes numérotés 99 et 100. Le premier insigne a été décerné au lieutenant-colonel BONNARD le 12 juin 2006.

Le port de l’insigne est autorisé sur le treillis de défilé ou sur une tenue civile correcte pour les récipiendaires. Cet insigne est attribué sur présentation d’un dossier, à toute personne du régiment (officiers, sous-officiers, militaires du rang et personnels civils), qui aura contribué à faire honneur au régiment par son (ou ses actions) et son comportement.

Symbolisme.
La chouette, le ciel bleu nuit, les trois étoiles et le croissant de lune rappellent que le 3e RHC est le « régiment de la nuit ». Son appartenance à l’ALAT est spécifiée par l’étoile ailée. La baïonnette évoque la bataille de Verdun.

Chaque fin d’année, une commission présidée par le chef de corps, l’officier supérieur adjoint, les présidents de catégorie et un rapporteur (officier tradition) se réunie pour étudier les personnes méritantes de se voir remettre l’insigne d’honneur du grand 3.

Source:

Avant-propos…

Ce nouveau site à pour but de vous faire partager l’histoire de cette base aérienne située à proximité d’Etain-Rouvres. Nous allons commencer par sa création en 1936 aux derniers évènements de ce jour.

La plupart de mes recherches ont étés trouvés sur internet. Me permettant une base de travail pour vérifier les informations disponibles et construire ce site.

Je me suis appuyé sur des références officielles, le service historique de la défense (SHAD), les archives départementales de la Meuse, l’association « Etain d’hier à aujourd’hui (EHA) », Les archives du 3° RHC, et de vrais passionnés d’histoire qui m’on partagé leurs connaissances et archives.

Rien n’est figé ! Vous pouvez aussi partager vos connaissances qui étofferons encore plus ce site et l’historique de cette base aérienne.

Christophe Schann